Malgré la grève de trois jours, les cas d’urgences sont pris en charge par le DG et les chefs de service du CHU Gabriel Touré. Les services d’urgences comme la pédiatrie, la gynécologie, le laboratoire et l’imagerie fonctionnent en temps de grève. C’est ce qui est ressorti des propos du Dr Abdoulaye SANOGO, directeur général de l’hôpital Gabriel Touré, lors d’une interview accordée à la presse, hier lundi, par rapport à la grève qu’observent les travailleurs de son établissement.
Cet arrêt de travail par les agents de Gabriel Touré est le fruit de l’échec des négociations entre les responsables du comité syndical et le gouvernement au ministère de la Santé autour des revendications sur le préavis de grève de 72 heures.
Sur les treize (13) points de revendication, seule l’intégration des travailleurs contractuels dans la fonction publique a bloqué les négociations entre les parties.
Dans son intervention, Dr Abdoulaye SANOGO, directeur général de l’hôpital Gabriel Touré a fait savoir que la loi a prévu des agents qui doivent participer au service minimum en cas de grève. Le Patron de l’hôpital Gabriel Touré a informé que le service minimum est assuré par le DG et l’ensemble des chefs de service.
Selon le DG SANOGO, les services d’urgences comme la pédiatrie, la gynécologue, le laboratoire et l’imagerie fonctionnent dans son Établissement malgré la grève. Car, selon le DG, une note de service avait été adressée le lundi au personnel pour rappeler à tout un chacun, le devoir d’assurer le service minimum que la loi leur impose en cas de grève.
« Une note de service est exécutoire en administration. Que les uns et les autres respectent la note de service au risque de s’exposer à des sanctions », a conseillé Dr Abdoulaye SANOGO.
Il a rappelé qu’en 2006, les responsables syndicaux avaient demandé d’intégrer les travailleurs contractuels à la fonction publique. Il explique que le principe était accordé par le gouvernement. En effet, une première vague de contractuels, selon le DG, avait été intégrée en 2018. Toute chose qui prouve la volonté de l’État dans l’exécution de ses engagements. Maintenant, il fallait échelonner l’intégration de la seconde vague des travailleurs contractuels à la fonction publique, a-t-il dit.
Selon le patron de Gabriel Touré, la partie syndicale a voulu avoir une date butoir lors des négociations pour l’intégration des autres contractuels à la fonction publique. Or, selon lui, pour intégrer les contractuels des structures de santé qui ont déjà un contrat avec leur administration, ce n’est pas l’affaire du seul ministère de la Santé. Le directeur général du CHU Gabriel Touré a expliqué que la partie gouvernementale n’était pas en position de donner une date sans consulter d’autres départements (ministère de l’Economie et des Finances, la Primature, la Fonction publique…). D’où l’échec des négociations entre gouvernement et le syndicat.
Pour terminer, Dr Abdoulaye SANOGO, directeur général a invité les patients à venir à l’hôpital Gabriel Touré. Parce que, selon lui, la grève ne veut pas dire que les urgences ne sont pas prises en charge. Le service minimum est assuré par les chefs de service et le directeur général selon les textes.
Par SABA BALLO
Source : INFO-MATIN