S’agissant de la situation socio-politique, il faut noter que 2019 a été marquée par des contestations et revendications sociales. Durant 5 mois, suite à un mouvement de grève déclenché par les syndicats signataires du 12 octobre, l’école était dans la rue et les classes fermées.
La reprise n’interviendra qu’après l’arrivée d’un nouveau gouvernement pour éviter une année blanche. Au même moment, des manifestations menées par l’opposition politique et des organisations de la société civile, notamment des religieux sous l’égide du Chérif de Nioro et de l’imam Mahmoud Dicko. Les manifestants dénoncent « la mauvaise gestion de la crise » et exigent le départ de Soumeylou Boubèye Maïga de la Primature. La marche populaire et historique du 5 avril 2019 a failli plonger le pays dans une « guerre civile », n’eut été la proactivité du Dgse, Général Moussa Diawara. Mettant le pays dans une impasse totale, cette contestation, avec la bénédiction d’un projet de motion de censure initié par l’opposition et soutenu par la majorité, a occasionné la démission de SBM de la tête du gouvernement. S’en suivra la nomination du Dr Boubou Cissé à la Primature et la formation d’un gouvernement de 37 membres au lendemain de la signature d’un accord politique de gouvernance. Cet évènement a été surtout marqué par l’entrée de Tiébilé Dramé dans l’équipe gouvernementale, au poste de ministre des Affaires étrangères. Quittant le navire FSD, le patron du Parena a rallié le régime IBK avec son collègue du PSP, Dr Oumar Hamadoun Dicko. Quelques mois seulement après la mise en place de ce gouvernement de mission, une autre forme de contestation secouera le pays. De ces mouvements légitimes, on verra la population de Kati, Kayes, et Tombouctou barricader les routes principales pour exiger le développement de leur cité. Ce fut des moments agités que le jeune Premier ministre parviendra à gérer avec des engagements, en cours de concrétisation.
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