Les partis politiques de l’opposition ont organisé, le samedi 01er octobre 2016, une marche qui a drainé du monde. Entre 100. 000 à 200 000 personnes ont battu le pavé de la place de la liberté, point de départ de la manifestation, jusqu’au Boulevard de l’indépendance.
À la tête de la marche, plusieurs députés et surtout de nombreux chefs de partis politiques de l’opposition : Soumaïla Cissé (URD), Hamidou Diabaté, Pr. Djiguiba Keïta (PARENA), Djibril Tangara (FCD), Oumar Hammadoun Dicko (PSP), Modibo Sidibé (FARE Anka Wuli).
«Ça ne va pas», «Non à la nouvelle loi électorale», «Oui aux concertations nationales», étaient, entre autres, slogans visibles sur des pancartes exhibées par les marcheurs. À la tribune du Boulevard de l’indépendance où la marche s’est achevée, les leaders de l’opposition ont successivement pris la parole pour dénoncer les tares de la gouvernance du régime en place. «En trois ans de gestion, on ne sait toujours pas dans quelle direction va le Mali», ont-ils dénoncé.
Parmi les interventions, figure celle très applaudie du président des FARE, Modibo Sidibé. L’ancien Premier ministre a salué les marcheurs pour cette mobilisation exceptionnelle qui témoigne, selon lui, du grand attachement des Maliens à leur pays.
En langue nationale, Modibo Sidibé a attiré l’attention des militants sur la contradiction existant dans le comportement de ceux qui sont aux affaires, lesquels, a-t-il expliqué, prônent la réconciliation en ne faisant rien pour que l’ancien chef de l’Etat, en exil à Dakar, puisse retourner au pays.
Ce, au moment où le tapis rouge est déroulé pour des gens qui ont versé le sang des Maliens. Aussi, le président du parti FARE a dénoncé la nouvelle loi électorale, taillée sur mesure avec pour intention d’empêcher ceux qui veulent se présenter aux élections de le faire. «En prenant cette loi, si leur volonté est d’empêcher que des gens puissent se présenter aux élections, qu’ils se détrompent», a-t-il martelé.
Papa SOW
Source: Le Reporter