Les leaders des partis politiques, de la Société civile, les chefs religieux, traditionnels et militaires acceptent, sous le contrôle des médiateurs de la Cedeao -en occurrence les présidents du Ghana, du Sénégal et du Nigeira- de former « un gouvernement de transition et d’organiser l’élection présidentielle et les législatives au plus tard en Novembre 2015.
Ils veulent tous qu’un civile préside la transition. Mais, leurs avis divergent sur le choix de la personne qui va diriger cette phase charnière. «Cette décision appartient au peuple. D’ici quelques jours, plutôt que quelques semaines, nous pourrons parvenir à un accord et installer un gouvernement de transition», prédit John Dramani Mahama. Le chef de l’Eglise souhaite, pour sa part, que les dirigeants de la transition ne participent pas à la prochaine présidentielle pour éviter les « calculs politiciens ».
M.N.