A peine la formation du nouveau gouvernement Choguel, certains partis politiques crient à la non-inclusivité, une chose que le président du Comité stratégique du M5 avait au préalable décrié avant qu’il ne soit véritablement nommé Premier Ministre.
Serait-il le début des conflits entre ces partis politiques et le Premier Ministre ? L’on se demande, puisque certains d’entre eux ont montré leur désaccord dans la composition du gouvernement. Le parti du PARENA de Tièbilé Dramé avait fait savoir au Colonel Goïta qu’il n’était pas d’accord que le choix du Premier Ministre soit au M5RFP, et aujourd’hui, il constate que Monsieur Choguel, dans ses séries de rencontres, n’a pas voulu associer le parti du Bélier dans son projet.

Le PARENA n’est pas le seul parti exclu, le regroupement EPM de Bocary Tréta a été également exclu à la dernière minute. Ceux exclus dans la formation du gouvernement de Choguel sont en majeure partie d’anciens collaborateurs du président déchu, or, Choguel a toujours parlé de la rupture avec les pratiques anciennes.

Cependant, par ailleurs, plusieurs sont ceux qui croient que le gouvernement de Transition a la volonté de réussir. Un gouvernement qui est composé de Colonels, de technocrates et du M5-RFP. Mais, comme nous ne sommes qu’au tout début de l’heure du Choguelisme, on verra la suite des évènements.

Par contre la loi sur la parité a été mise à l’écart dans ce gouvernement de Choguel. Certains pensaient à la venue de Mme Kadiatou Sow, mais c’est d’ignorer que celle-ci n’avait plus un moment les mêmes visions avec le choix de Choguel. D’ailleurs, on observe qu’une déviation de la Charte a été faite sciemment pour récompenser certaines personnes du M5-RFP, avec la venue de l’Imam Oumarou Diarra comme délégué auprès du ministère de la Santé et consorts et celle de Youba Ba aussi délégué. Pourquoi cela ? À Choguel de nous éclairer un peu. Et pourquoi Khassogué sachant qu’il est en froid avec les syndicats de l’UNTM ?

En tout cas, il a été rusé en ajoutant une syndicaliste à la liste du gouvernement. Peut-être, il saurait que faire au moment venu, parce que nul ne peut affirmer que c’est la fin avec la sortie de l’UNTM.
À suivre

Lansine Coulibaly

Source : LE COMBAT