Le rôle des médias est essentiel pour garantir une bonne gouvernance. Et les Objectifs du développement pour le millénaire (Omd) doivent être atteints par le biais de cette bonne gouvernance dans chaque pays.
La gouvernance, soulignons-le, implique les façons par lesquelles les citoyens et les groupes, dans une société, expriment leurs intérêts, réconcilient leurs différences et exercent leurs droits et obligations légaux. La bonne gouvernance comprend les idées telles qu’une plus grande participation des Organisations de la société civile (Osc) dans le processus décisionnel, l’institution de la primauté du droit, la lutte contre la corruption, la transparence, la responsabilité politique, la réduction de la pauvreté et les droits de l’homme.
La bonne gouvernance lie le gouvernement à la notion de responsabilité pour et envers les citoyens, contrairement à l’idée traditionnelle d’autorité sur une notion. La légitimité émane du consentement populaire et de la participation dans la gouvernance, qui se soucie du bien-être de ses citoyens.
Une plus grande participation est cruciale pour la bonne gouvernance et cela, pour deux raisons. D’abord, une plus grande participation des citoyens dans le processus de prise de décisions permet une plus grande transparence et peut aider à assurer que les décisions politiques soient adaptées aux besoins des personnes qu’elles affectent. Ensuite, une plus grande participation est importante pour la légitimité démocratique, qui dépend de l’investissement qu’ont les gens en tant que citoyens dans leur propre gouvernement.
Le rôle des médias indépendants et pluralistes dans la participation est critique, dans la mesure où les médias informent sur des aspects du processus décisionnel et donnent à tous les acteurs concernés une voix dans ce processus. La liberté des médias rend alors possible la formation d’une sphère publique dans laquelle de multiples débats peuvent avoir lieu, ainsi qu’une variété de points.
Les citoyens peuvent aussi utiliser les médias pour exprimer leurs assentiments ou leurs dissentiments, ou encore explorer les aspects des questions qui ne sont pas considérés par les voies officielles. Un gouvernement a la responsabilité de permettre aux médias de contribuer au processus de participation, surtout dans les arènes où une participation face à face n’est pas possible.
Bara de DARA
Source: Notre Printemps