À Paris, Lyon, Rouen ou Beauvais, au moins 25.000 «gilets jaunes» étaient mobilisés pour la huitième journée d’action au niveau national. Plusieurs incidents et heurts avec les forces de l’ordre ont éclaté en fin de journée.
Mobilisation nationale, «acte huit». Insensibles aux concessions de l’exécutif et au grand débat national qui doit s’ouvrir à la mi-janvier, les «gilets jaunes» se sont rassemblés samedi 5 janvier sur les places symboliques de Bordeaux, Toulouse ou Lyon. Des manifestants ont également été observés à Rouen, Rennes, Nantes, Reims, Marseille, Saint-Brieuc ou Saint-Lô. Les services de police ont compté au moins 25.000 manifestants à 15h à travers le pays (contre 32.000 samedi 29 décembre).
Faisons un point:
À Paris, entre 1200 et 1500 personnes selon des estimations de l’AFP, avaient entamé en fin de matinée une marche depuis les Champs-Elysées vers l’Hôtel de Ville. En milieu d’après-midi, ils étaient près de 4000, selon une source policière, à se diriger vers l’Assemblée nationale. Place de la Bourse, plus d’un millier de «gilets jaunes» ont manifesté brièvement devant le siège de l’AFP, scandant notamment des slogans hostiles aux médias, mais sans violence.
Plusieurs incidents ont éclaté en fin de journée entre les forces de l’ordre et les manifestants. À Paris, sur les quais de Seine, des manifestants ont jeté des projectiles sur les forces de l’ordre qui ont répliqué par des tirs de lacrymogènes. Des incidents ont également éclaté sur une passerelle reliant les deux rives de la Seine, ont constaté des journalistes de l’AFP. Des voitures ont été renversées puis incendiées boulevard Saint-Germain.
Le figaro