La décision du Ghana d’introduire l’éducation à la sexualité dans les écoles primaires a déclenché une polémique dans le pays.
Les responsables des services éducatifs ont déclaré qu’à partir de l’année prochaine, les élèves de toutes les écoles primaires publiques, y compris les enfants de cinq ans, recevront des cours d’éducation à la sexualité.
Le Service ghanéen de l’éducation affirme que ce cours permettra aux élèves d’acquérir des valeurs qui les protégeront contre le harcèlement sexuel. Mais certains parents et groupes locaux s’opposent à cette initiative.
Le groupe local National Coalition for Proper Human Sexual Rights and Family Values a soutenu que certains textes et modules du programme d’études sont en résonance avec le mouvement lesbien, gay, bisexuel et transgenre (LGBT)
Le porte-parole du groupe, Moses Foh-Amoaning, lors d’une interview accordée à la station de radio locale Joy FM, a déclaré : « J’éprouve un peu de pitié pour…le directeur général du Service ghanéen de l’éducation, le ministère de l’Éducation et beaucoup d’autres Ghanéens qui ont rejoint ce mouvement LGBT ».
« Leur stratégie n’est pas souvent très visible. Ils ont remarqué qu’en Afrique, notre culture et notre religion, nous sommes très forts… alors ils veulent se servir de l’éducation. L’éducation est forte parce que si vous gagnez l’esprit, vous pouvez gagner le cœur ».
Les lois du Ghana n’autorisent pas les unions homosexuelles et la société est sévère envers les homosexuels et ceux qui pratiquent une telle sexualité.
L’éducation à la sexualité a été lancée cette année par le gouvernement ghanéen et l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO).
Intitulé « Notre droit, nos vies, notre avenir », ce cours est soutenu par les gouvernements de la Suède et de l’Irlande.
Source : africafeeds