«Vouloir ce que Dieu veut est la seule science qui nous met en repos.», François de Malherbe. A quelque chose malheur est bon. Se croyant indéboulonnable par sa stratégie de diviser pour mieux régner, IBK a fini par tomber de son piédestal dans son propre piège. Cette descente aux enfers doit servir d’avertissement pour les prétendants à la présidence du Mali. Sinon, Boua qui disait ne vouloir laisser le pouvoir pour le père de personne est sorti par un trou de souris. Finalement, c’est le père de quelqu’un qui va le prendre pour restaurer l’honneur et la dignité du Mali.
Après 7 ans de gestion calamiteuse du Mali, IBK est tombé. Par la pression de la rue, des patriotes militaires sont intervenus pour lui demander de démissionner. Afin que le Mali puisse se remettre dans le sens de son renouveau.
En effet, depuis les élections bâclées, truquées de la présidentielle de 2018, le peuple n’a cessé de contester IBK et son régime sangsue. D’abord, l’Urd et le FSD jusqu’à généraliser la contestation à l’ensemble du peuple. Ne parlant plus et ne se référant plus à Dieu, l’omnipotent va lui montrer le droit chemin. Car, ce jour mardi 18 Août, il est cueilli comme une orange dans son domicile feutré de Sébénicoro par de jeunes militaires ambitieux de refaire l’histoire de leur patrie. Par cet acte, ils ont entériné le travail herculéen des millions de personnes qui n’ont cessé de sortir pour réclamer la démission d’IBK et de son régime. Pour mauvaise gouvernance, gestion oligarchique du pouvoir.
Qu’à cela ne tienne, cette sortie honteuse d’IBK doit servir de leçons aux prétendants à la gestion du Mali. Désormais, maires, députés ou président de la République doivent mettre en tête qu’ils sont élus par le peuple pour le servir et non pour se servir, servir leur famille et proches.
B. DABO
Zénith Balé