La valorisation des déchets ménagers au Mali est une priorité de KATURA International. Les objectifs du projet ont été partagés avec les journalistes dans un hôtel de la place, hier.
A la faveur d’une conférence de presse animée jeudi 13 juin 2019, les responsables du projet KATURA international avec à sa tête sa Présidente Directrice Générale, Mme Soula Konaté, le Directeur Pays/Mali, M. Prudence Daignon et la Directrice Guinée, Mme Konaté Bintou Diané ont présenté des alternatives pour valoriser les déchets ménagers au Mali.
Après un an et demi dans un bureau d’études sur comment mettre en place une usine de revalorisation, Mme Soula Konaté, une ambitieuse Tounkaranké de France, originaire du Mali, est enfin parvenue à la transformation des déchets en de différents produits tels que le biogaz, le bio-charbon et de l’énergie. Sans oublier, le recyclage des déchets, le commerce général import-export, la formation sur la filière « déchets et tri sélectif des déchets.
Pour que le projet ne soit pas budgétivore, la PDG entend passer par une phase d’expérimentation à Niamana en Commune VI, un quartier moins peuplé de Bamako. Après cette phase test, le projet pourra s’étendre à toute la Commune VI, voire les collecteurs et les ménages. « Il faut d’abord commencer par une petite chose pour prouver », a-t-elle affirmé. Ainsi a-t-elle ajouté : « avec cinquante tonnes de déchets par jour, l’usine pourra produire plus de deux tonnes par jour, cent bouteilles de gaz et deux tonnes d’engrais ».
Mme la PDG compte collaborer avec les habitants du quartier pour que chaque ménage puisse avoir deux poubelles : une pour les ordures ménagères et l’autre pour les plastiques.
Selon M. Daignon Prudence, le projet sera lancé le samedi 13 juin suivi de la pose de la première pierre de l’usine. Le coût de ce projet est environ 800 000 héros, soit 500 millions de FCFA.
Dans la vision globale du projet, cette usine dont l’ouverture est prévue pour mi-janvier 2020 et les tous premiers produits sur le marché pour le mois de juin, sera une opportunité de création de 80 emplois pour la commune pilote et mille emplois directs et des milliers d’emplois indirects.
Aïssata DIARRA
Source: L’Observatoire