Une session organisée par la FIJa permis d’examiner les questions liées à l’équité, l’égalité et de former les journalistes sur leurs droits et d’élaborer des stratégies pour leur sécurité
L’université privée HETEC de Badalabougou a servi de cadre les 30 et 31 mars dernier à un atelier d’échanges et de partage sur la problématique de la sécurité et de l’égalité des femmes journalistesdans l’exercice de leur fonction. Deuxième du genre, après le premier atelier qui s’est tenue du 16 au 17 février à la Maison de la presse, cette rencontre fait suite à la session de formation sur la sécurité et l’égalité des femmes journalistes, tenue à Dakar du 4 au 8 décembre 2017 et qui a regroupé plusieurs femmes journalistes de la sous-région notamment du Sénégal, de la Guinée, de la Côte d’Ivoire, du Bénin et du Togo.
Le Mali y était bien représenté à travers plusieurs journalistes femmes dont Aissata Sanogo d’Afribone et Aminata Dindi Sissoko, toutes deux membres de l’UNAJOM. Il s’agissait pour ces deux dames de faire la restitution de leur expérience à leurs consœurs et confrères. Pendant les deux jours, les formatrices ont partagé avec les auditeurs des stratégies pour faire face aux problèmes liés à la sécurité des femmes journalistes. L’atelier a permis d’examiner les questions liées à l’équité, l’égalité et de former les journalistes sur leurs droits et d’élaborer des stratégies pour leur sécurité.
La session a été organisée par la Fédération internationale des journalistes (FIJ) en collaboration avec l’Union norvégienne des journalistes. Durant deux jours, plusieurs thèmes ont été abordés. Il s’agit, entre autres de : « Les droits des journalistes et la sécurité sur le terrain », « Le harcèlement sexuel », « Comment accepter la différence » et « Faire face à la discrimination ».
C’est par une méthode interactive, doublée d’exercices pratiques que les deux formatrices ont instruit les participantes sur leurs droits. Les journalistes ont été sensibilisés sur les nuances entre égalité et équité, sécurité et sûreté. L’intégration du genre, la violence et le harcèlement sexuel de même que la sécurité sur le terrain ont été abordés sans tabous avec cas pratiques à l’appui. Lesquels cas ont permis d’attirer l’attention de la vingtaine des femmes de médias qui ont pris part à l’atelier de restitution sur la sécurité et l’égalité des femmes journalistes.
A la fin de l’atelier, les participants ont salué l’initiative de l’Union des journalistes norvégiens et la Fédération internationale des journalistes.
DK
22 Septembre