Face aux nombreux défis, les partenaires du Mali, notamment l’Union Européenne a initié un plan d’action régional 2015-2020 visant la formation en droit de l’homme des Compagnies Garsi-Sahel Mali. Deuxième phase, le projet répond aux préoccupations de contribuer à la sécurité des populations et à la stabilisation des pays du Sahel.
Dans le cadre de la deuxième phase du programme dénommé Groupe d’actions rapides de surveillance et intervention au Sahel (Garsi-Sahel), le Collège sahélien de sécurité abrite depuis hier, une session de formation de deux jours. C’est à l’intention des forces de sécurité. Cette volonté de former vise à faire la sécurité un facteur transversal à travers les stratégies de coopération et de développement au Sahel. « Sans un minimum de mesures de sécurité, un développement durable devient impossible », justifie le représentant spécial de l’Union Européenne pour le Sahel, Angel Losada.
Losada poursuit que ce programme est financé par l’Union Européenne dans le cadre du Fonds fiduciaires d’urgence pour l’Afrique et mis en œuvre dans six pays notamment le Mali, le Burkina Faso, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad. « L’Union Européenne est engagée dans tous ces processus. Puisque nous sommes dans un moment ou l’insécurité est en train de monter et la préoccupation devient de plus en plus forte. Face à cela, nous avons entrepris des initiatives au niveau de la sécurité. Un accord stratégique, un partenariat stratégique intégré avec le G5 Sahel entre le G5 se concrétisera au mois de février pour coopérer les efforts. La première phase du projet GRASI sahel d’un montant de cinq millions d’euros soit plus de trois milliards de FCFA a démarré au Mali en novembre 2017. La première unité est basée à Bandiangara… ».
Selon lui, au cours de cette première phase, une unité complète du GARSI composés de 120 éléments a été formée. « Ces 120 gendarmes ont bénéficié d’une formation de base ainsi que des formations spécifiques avec différents intervenants et des formations spécifiques pour l’utilisation du matériel. Ceci est essentiel afin que l’unité soit mieux préparée et mieux équipée pour faire face aux missions et aux défis qui l’attendent lors de son déploiement sur la région du centre. Ce qu’il faut comprendre est que ce projet marque encore davantage l’engagement de l’union européenne», a-t-il indiqué.
Le directeur général adjoint de la gendarmerie, le colonel Amadou Camara a rappelé qu’une vingtaine d’éléments participent à ce cadre de renforcement des capacités. « Nous apprécions l’appui des partenaires. Et d’ailleurs, des centaines d’autres vont intégrer cette phase. Les compagnies Garsi jouent aujourd’hui un rôle très important dans la stabilisation du pays sur le terrain….Lire la suite sur Aumali
Bréhima Sogoba
Source: Journal L’Indicateur du renouveau