Le 5 juin dernier, la toile était en ébullition suite à la publication d’une vidéo montrant des militaires français face à des éléments de la police judiciaire (PJ) gabonaise en civil, qui semblait-il tentaient d’arrêter un militaire français pris en flagrant délit de possession de stupéfiants, près du Camp de Gaulle, situé dans le 1er arrondissement de Libreville.
Dans un souci de clarté, la rédaction de Gabon Media Time (GMT), a cherché à en savoir plus sur cette affaire. En effet, selon une source interne aux Eléments français au Gabon (EFG), qui a requis l’anonymat, il s’agit bien d’une militaire français, qui a refusé de suivre des agents de la police judiciaire pour des besoins d’enquêtes, le 5 juin dernier aux abords du camp de Gaulle.
Toutefois, notre source dément les informations portant sur la nature du stupéfiant et sa quantité, «contrairement à ce qui est dit, il s’agit d’une petite quantité. Cependant, il n’était pas en possession de cocaïne. C’est t’une fausse information». Elle reviendra également sur les raisons de l’intervention des éléments français qui visait à protéger l’un des leurs. «Le militaire a été arrêté par des policiers qui ne disposaient ni de cartes professionnelles, ni de véhicules de service. D’où l’intervention des éléments français comme indiqué sur la vidéo», a-t-elle précisé.
Pris le doigt dans le pot de confiture, le mis en cause a été rapatrié en France le weekend dernier pour répondre de ses actes. «Il y’a une faute qui a été commise, c’est vrai. Mais en vertu des accords de défense qui lient la France au Gabon, le militaire a été renvoyé en France, il sera jugé par la justice française», a conclu notre source.