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Gabon : Minlama annonce la création d’une plateforme de paix et de démocratie

Le président de l’observatoire national de la démocratie, Dieudonné Minlama a annoncé, ce 30 décembre 2014, la création d’une plateforme citoyenne dédiée à la promotion de la paix et de la démocratie, au cours d’une conférence de presse à Libreville. L’objectif est d’endiguer les risques d’implosion.

Dieudonné Minlama president observation national gabon

A Libreville,

Le président de l’observatoire national de la démocratie, Dieudonné Minlama a annoncé ce 30 décembre 2014, la création d’une plateforme citoyenne dédiée à la promotion de la paix et de la démocratie. La création de cette structure, selon M. Minlama permettra de rassembler les acteurs de la société civile, les leaders religieux et politiques, ainsi que les jeunes autour des questions concernant la promotion de la paix, l’unité nationale et le développement du Gabon.

La nouvelle entité, dénommée “Paix et démocratie jusqu’au bout”, permettra d’instaurer le dialogue inclusif tant souhaité par les leaders de la société civile et un pan de l’opposition. « Il faut que les Gabonais se parlent », a-t-il lancé. Il ajoute : « J’appelle la jeunesse, les confessions religieuses, les ONGs, les syndicats et tous les citoyens gabonais épris de paix, de justice sociale et qui mettent l’intérêt du pays au devant des intérêts particuliers et partisans d’adhérer à cette initiative citoyenne pour un Gabon fort, démocratique et stable ».

Dieudonné Minlama a souligné que le climat sociopolitique du Gabon s’est considérablement dégradé, ces derniers temps, et que le pays est au bord de l’implosion. « Le pays est bloqué. Il est urgent de trouver une solution pour éviter le chaos. Si rien n’est fait pour arrêter ou pour inverser la tendance actuelle, le Gabon s’achemine inexorablement et sûrement vers une implosion », a-t-il indiqué.

Le président de l’observatoire national de la démocratie a regretté le décès du jeune Mbolou Beka Bruno, assassiné le 20 décembre dernier à Libreville, lors de la manifestation interdite de l’opposition. « Sa mort a exacerbé la crise sociopolitique née de l’interpellation de certaines personnalités politiques, qui seraient responsables du détournement de fonds dans le cadre des fêtes tournantes de l’indépendance ».

Source: Afrik.com

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