Plusieurs études estiment la production horticole malienne à plus de 200.000 tonnes par an avec une forte participation de la région de Sikasso. Malgré les actions menées par l’Etat, les structures d’appui et les projets/programmes, la qualité et le conditionnement des fruits et légumes restent aléatoires. Pour permettre aux acteurs du secteur de conserver dans les normes afin d’assurer la disponibilité des produits tout au long de l’année et éviter des pertes. Ces efforts visent par ailleurs à créer de la valeur ajoutée et promouvoir la consommation locale.
Pour rappel, le secteur rural représente 50 % du produit intérieur brut (PIB) du Mali. Il occupe plus de 80% de la population active et procure plus de 75 % des recettes d’exportation. Sur une superficie totale de 1,2 millions de Km², seulement un tiers est utilisable pour l’agriculture. Les grandes zones de production du pays sont la région de Sikasso (Sikasso, Bougouni, Koutiala), l’Office du Niger, le Pays Dogon et le bassin de Bamako.
Les légumes et fruits occupent une place importante à cause de l’énorme potentiel de production. Mais une grande partie de cette immense production s’abime sous les yeux impuissants des producteurs et vendeurs. Ce qui est une grande perte pour l’économie nationale.
Adam DIALLO
Source: Bamakonews