Les transporteurs ont entamé une deuxième vague de grève le mercredi 17 février 2021, suite à la mise en vigueur du paiement de la redevance des péages prévus pour le 17 février prochain. Les Maliens, surtout ceux de la capitale, ont aussi assisté à la fermeture des marchés.
La circulation était fluide mercredi à Bamako. A cause de la grève des syndicats des transporteurs, la circulation était plutôt fluide. En effet, selon un communiqué du 3 février 2021 du ministère des Transports et des Infrastructures, l’entrée en vigueur du paiement de la redevance de péage par passage était prévue pour ce mercredi 17 février 2021. La grève ne pouvait que mieux tomber pour contrer cette décision.
Pour cette deuxième étape de grève, les usagers semblaient être informés en avance et ont donc pris leurs dispositions. Tel est le cas de Mariam, vendeuse de sandwich devant une entreprise de la capitale. « J’ai été vraiment surprise de voir que les bouchers étaient aussi en grève. J’avais plus de commande que d’habitude. J’ai voulu acheter un kilo de viande pour satisfaire ma clientèle, mais hélas je n’ai vu aucun boucher dans le marché », déclare la vendeuse.
Par contre d’autres Bamakois n’avaient pas pris au sérieux la fermeture des marchés. C’est le cas de Salimata Fofana, vendeuse de condiments. Chaque jour elle se rend au marché de Medina-Coura (Sougounikoura) vers les coups de 5 heures du matin. « Quand je suis partie au marché mercredi matin, j’ai tout fait avec précipitation car la vendeuse de légume chez qui je fais mes achats m’a averti qu’à 6h 30 des vérificateurs viendront constater les activités et faire le pont de la réussite de la grève », explique-t-elle.
Ce n’est pas tous les marchés qui étaient fermés. Certaines boutiques du marché Dibidani, l’un des grands marchés de la capitale, n’ont pas observé la grève.
Oumou Fofana
Source: Mali Tribune