Les responsables du Comité syndical des services du travail étaient face aux journalistes le jeudi dernier à la Bourse du travail. Objectif : présenter le contenu du préavis de grève à l’opinion nationale et internationale.
La conférence était animée par Sekou Bagayoko, secrétaire général du comité syndical, entouré du secrétaire aux revendications, Moulaye Nasser Haidara et du secrétaire administratif, Samba Bah.
Selon le conférencier, les services du travail (Directions régionales du travail ; Inspection du travail et cellule nationale de lutte contre le travail des enfants) ont toujours été à l’avant-garde du dialogue social pour l’apaisement du climat social et la stabilité sociopolitique et économique du pays.
Une chose qui a fait qu’ils se sont abstenus de faire une grève depuis l’accession de notre pays à l’indépendance, à nos jours.
A l’en croire, ces service du travail de par leur mission d’élaboration de la législation et de la réglementation du travail, contribuent à la consolidation des relations professionnelles et à la promotion du dialogue social.
« Si les revendications ne sont pas satisfaites, le Comité syndical des services du travail (CSST) déclenchera une grève de 72 heures allant du lundi 8 au mercredi 10 février 2016 sur l’ensemble du territoire », à déclaré le secrétaire général du syndicat.
Rappelons que parmi les revendications du syndicat figurent en bonne lieu place, le rappel des primes et indemnités ayant fait l’objet d’accord dans ledit protocole à compter d’octobre 2011 et la dotation des services du travail en moyens matériels financiers importants et en personnel qualifié.