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Front social : la «guerre feutrée» de l’UNTM

La première centrale syndicale des travailleurs du Mali a ouvert les hostilités contre l’État et probablement les syndicats d’enseignants qui viennent de voir leur lutte aboutir avec l’application de l’article 39 et ceux des Magistrats.
Pour l’heure, la lutte de l’UNTM est mal perçue par bon nombre de Maliens eu égard à la forme et le fond.

 

L’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) de Yacouba Katilé, en observant cinq jours de grève, a enfoncé davantage un État malien qui fait déjà difficilement face à une crise multiforme dans divers domaines, notamment sanitaire, scolaire, politique, économique, sécuritaire etc.

Si la grève est un droit, l’entrée de l’UNTM dans le bouillonnement du Front social, sous la transition, n’est pas anodine. Elle intervient après l’application totale et entière de l’article 39 des enseignants qui ont engrangé l’une des plus grandes victoires de lutte syndicale. Sans oublier les magistrats.

Il faut rappeler que suivant la loi n°2019-024 du 05 juillet 2019, et l’article 39 de la loi n°2018-007 du 16 janvier 2018, le personnel enseignant de l’enseignement secondaire, de l’enseignement fondamental et de l’éducation préscolaire et spéciale, bénéficiait de plein droit d’une augmentation de 20% à compter du 1er janvier 2019 (indice plafond 1272), et d’une autre augmentation de 9,1% à compter du 1er janvier 2021 (indice plafond 1387).

De fait, le secrétaire général de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), Yacouba Katilé, certainement piqué par une jalousie, a entrepris une aventure désastreuse pour le pays.

Alors que la situation suffisamment dégradée du pays recommande une trêve sociale afin d’éviter le chaos au Mali.

Source : EchosMedias

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