Malgré les rumeurs insistantes qui circulaient ces derniers mois, le 18e Sommet de la Francophonie se tiendra bien à Djerba, en présentiel, les 19 et 20 novembre. Comme une source en interne le confirme, « tout le monde est aujourd’hui d’accord sur le lieu ». Même le Canada, qui avait pourtant plusieurs fois exprimé ses réticences face au choix de la Tunisie, à la suite du virage autoritaire pris par le président Kaïs Saïed depuis un an.
Pas question néanmoins pour Ottawa de repousser davantage ce sommet du cinquantenaire, initialement prévu en 2020 et déjà reporté par deux fois pour cause de pandémie. « Il n’existait pas vraiment d’alternative », selon notre source. Un temps envisagé, celle de Paris a fait long feu alors que la France préférait soutenir à bout de bras la candidature tunisienne, plutôt que de se retrouver à devoir financer elle-même ce sommet.
Surtout que ces derniers mois, les autorités tunisiennes ont sérieusement accéléré la cadence des investissements à Djerba, tant d’un point de vue logistique qu’organisationnel avec, notamment, la réalisation de routes et la rénovation d’hôtels. « La Tunisie est entrée dans la dernière ligne droite », estime-t-on avec un soulagement certain au siège parisien de l’Organisation international de la francophonie (OIF), dont une délégation décolle d’ailleurs ce 6 septembre pour une nouvelle mission d’évaluation de trois jours sur place.
Louise Mushikiwabo à l’heure du bilan
Source : Jeune Afrique