Les événements de 2012 avaient mis aux calendes grecques certains grands dossiers. Parmi lesquels, le problème de l’augmentation des frais de surveillance et de correction. Depuis le lundi 5 mai, les enseignants ont commencé à rentrer finalement dans leur droit.
L’Administration étant une continuité, le nouveau régime vient de s’acquitter d’une dette qui risquait de perturber le bon déroulement des examens de cette année. Car conclu bien avant le putsch de mars 2012.
Le monde scolaire à travers la centrale syndicale avait demandé et obtenu une augmentation sur les frais de surveillance et de la correction de l’enseignement fondamental, normal, secondaire et professionnel. Dans l’objectif de la performance au niveau de l’enseignement.
Ainsi, il avait été demandé d’augmenter les frais de surveillance qui était de 3.600 FCFA à 4000 FCFA. Pour la correction de 460 F CFA la copie à 500 F CFA. C’était à la suite de plusieurs entrevues entre les syndicats et les autorités d’alors.
C’est dans cette situation qu’est intervenu le coup d’état ayant mis tout en stand-by. La transition étant une période difficile, il a été demandé à chaque citoyen des sacrifices. Les enseignants ont donc accepté cet état de fait. C’est pourquoi, il y a quelques moments, ils ont repris les pourparlers pour l’application de ces acquis avant les examens et que le reste s’en suivra.
Voulant jouer balle à terre et éviter que les examens ne soient pris en otage, l’Etat s’est mis à jour. Il a commencé le payement des reliquats depuis le lundi 5 mai. Avec cette donne, il est plausible que les examens se fassent dans la grande quiétude.
Notons que le ministre Me Mountaga Tall de l’Enseignement Supérieur en visite à la FSEG et à la FSJP a fait certaines recommandations. Il a demandé à chaque responsable de structure d’élaborer son plan d’action rapidement en tenant compte des recommandations du forum. Il a également suggéré aux responsables des structures de mettre beaucoup l’accent sur la communication afin de donner une visibilité à leur action. En plus, le ministre a aussi demandé aux doyens de prendre des mesures afin d’évacuer les soutenances en souffrance. Il ressort de cette visite, l’annonce de la mise en place d’une commission LMD (Licence Master Doctorat.)
La rencontre du Ministre s’est déroulée dans un climat serein empreint de courtoisie. Cependant, le constat est amer, il y a un manque cruel de salles de classes qui a été révélé dont le Ministre entend vite s’évertuer pour une solution adéquate.
G. KANTE – Stagiaire
SOURCE:Zénith Balé