Le chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keita, l’un des invités d’honneur de la rencontre, profitera de cette tribune pour évoquer la situation de notre pays qui est en train de se redresser
Le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, est arrivé hier en début de matinée à Ouagadougou, au Burkina Faso où il prend part au Forum international sur la gouvernance, la démocratie et les affaires. Cette importante rencontre rassemble les élites, les personnalités politiques, économiques et les universitaires des pays africains ainsi que des Etats-Unis d’Amérique en vue de promouvoir la gouvernance démocratique et le développement économique du continent.
Cette année, le président Ibrahim Boubacar Keita et son homologue du Niger, Mahamadou Issoufou, sont les invités d’honneur du Forum qui s’est ouvert hier sous la présidence du président du Burkina Faso, Rock Marc Christian Kaboré. C’était en présence de plusieurs personnalités politiques et économiques d’Europe et d’Amérique. Pour la circonstance, le chef de l’Etat est accompagné du ministre de l’Economie et des Finances, Dr. Boubou Cissé, du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Mohamed Ag Erlaf, du ministre du Commerce et de la Concurrence, Abdel Karim Konaté et de celui de l’Artisanat et du Tourisme, Mme Nina Walett Intallou.
Organisé par le Mouvement mondial pour la démocratie, le Centre pour l’entreprise privée internationale (CIPE), U.S. Chamber of Commerce et Africa Business Center (ABC), ce forum se veut surtout un espace de renforcement de la gouvernance démocratique à travers la création de nouvelles voies de participation et de liberté économique, permettant l’amélioration des économies de marché existantes. Cette initiative cultive l’intérêt mutuel entre les entreprises, la société civile et les décideurs et encourage la collaboration consultative en vue de développer les opportunités d’affaires en Afrique, de façonner un développement démocratique durable et de construire une société prospère et libre. Pour le lancement officiel de cette initiative, le Mouvement mondial, le CIPE et l’ABC, en partenariat avec le gouvernement du Burkina Faso, se réuniront pendant deux jours au cours desquels seront conviés des personnalités politiques et des leaders du secteur privé et de la société civile.
Plus de 300 participants prennent part à cette rencontre de Ouagadougou qui vise à développer des pistes de collaborations réussies entre les entreprises, le gouvernement et la société civile en ce qui concerne le développement de politiques publiques économiques efficaces en Afrique. Elle sera l’occasion pour les dirigeants présents de marquer l’importance de la capacité des institutions démocratiques à créer un environnement favorable à une croissance stable et dans le long terme des affaires ; de mettre en évidence les progrès démocratiques et les opportunités d’affaires au Burkina Faso; et surtout de forger un engagement entre les dirigeants du monde des affaires, les décideurs politiques et les leaders de la société civile à travailler en collaboration pour le développement économique et social.
La réunion débouchera sur le lancement officiel de la Déclaration de Ouagadougou, une déclaration d’intention publique qui sera signée et lue par le président Kaboré et qui appellera à la collaboration du monde des affaires, des gouvernements et de la société civile du monde entier pour trouver des solutions aux défis de la gouvernance. Cela confirmera l’engagement du Burkina Faso en faveur de la liberté économique, de la gouvernance et des principes démocratiques. La Déclaration sera présentée à la Conférence annuelle 2018 du Mouvement mondial, au Sénégal.
Il faut noter que la première rencontre de ce forum sera une plateforme pour 150 dirigeants africains de tous les secteurs. Il s’agit des membres du conseil d’administration du Centre d’affaires pour l’Afrique de la Chambre de commerce des États-Unis, des dirigeants d’associations professionnelles du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de l’Éthiopie, du Kenya et du Nigeria, des dirigeants politiques et les représentants de la société civile de pays démocratiques dynamiques de l’Afrique de l’Ouest tels que le Burkina Faso, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Libéria, le Mali, le Nigéria et le Sénégal.
Envoyée spéciale
Doussou DJIRÉ
Source: L’Essor