En collaboration avec la Fifa et la Caf, la Fédération malienne de football (Fémafoot) organise une formation de 5 jours à l’attention d’une trentaine d’arbitres nationaux. Ladite formation axée sur les nouvelles modifications apportées aux lois de jeu se déroule du 23 au 27 novembre au Centre d’Entraînement pour Sportifs d’Elite de Kabala.

C’est parti depuis le mardi pour une formation de 5 jours pour les arbitres d’élite du Mali. La cérémonie d’ouverture, présidée par le président de la Commission d’Arbitrage de la Fémafoot, Sidi Bekaye Magassa, a eu lieu au Q.G des Aigles du Mali.  A Kabala, ils sont au total 35 arbitres dont 5 femmes à suivre ce Cours M-A qui s’inscrit dans le cadre de l’exécution d’un programme de la FIFA dit Programme d’Assistance. Compte tenu de l’importance du cours, la Fifa et la Caf ont mobilisé l’artillerie lourde avec l’envoi d’une forte délégation d’instructeurs conduite par l’un des patrons du Panel d’arbitres de la Caf en la personne du Rwandais Célestin Ntagangira accompagné de son compatriote Athanase Nkubito et du Djiboutien Mohamed Housseini Ali. Ils sont également assistés de l’ancien arbitre malien Mamadou Haïdara, actuellement membre du département d’arbitrage de la Caf résidant en Egypte.

Aux dires de Celestin Ntagangira, la Caf et la Fifa ont mis un accent particulier sur la tenue de cette formation pour pouvoir permettre à ses « juges » de diriger des matches parfaits en étant en phase avec les nouvelles règles de jeu dans la mesure où les modifications sont régulièrement apportées. « Chaque année, la Fifa et la Caf ont un large programme de formation pour les arbitres des différentes associations. En raison de la situation sanitaire difficile actuelle, elles ont annulé toutes les autres formations en présentiel à l’exception de ce cours M-A. La raison s’explique par l’importance du cours », a-t-il fait savoir. Durant la formation, les arbitres vont se familiariser avec les nouvelles lois notamment celles liées à la « notion de faute de main » en alignant théorie et pratique.

Alassane CISSOUMA

Mali Tribune