Le Conseil supérieur de la diaspora Malienne affiche ses prétentions alors que le pays est plongé sans une crise politico-sociale sans précèdent.
«Un tiers des postes ministériels et 10% des sièges de la future assemblée nationale ou constituante» ! C’est ce que réclame le Conseil supérieur de la diaspora Malienne (CSDM) pour une meilleure représentation des Maliens de l’extérieur dont l’apport dans le développement du Mali est aujourd’hui incontestable. L’annonce a été faite lors d’un point de presse animé par le vice-président du Csdm, Cheick Sadio, au siège de l’organisation.
Le tiers des postes réclamé par le Csdm représente 6 à 7 départements ministériels ainsi que 10 % des sièges de la nouvelle assemblée nationale ou constituante. Cette demande est certes audacieuse, mais formulée à un moment où les Maliens (M5-RFP) réclament la démission du président de la République Ibrahim Boubacar Kéita. Le Csdm assure cependant, qu’il ne s’agit aucunement de profiter de cette situation de crise, mais plutôt d’adresser une demande légitime des Maliens de l’extérieur qui ne date pas d’aujourd’hui.
En dépit du combat pour les intérêts des Maliens de la diaspora, le Csdm a aussi contribué à la décrispation du climat social après la présidentielle 2018 et récemment après les manifestations du 5 et 19 juin 2020, en proposant des pistes de sortie de crise.
Oumar Alpha
LE COMBAT