Mettant à profit la rencontre de Bamako sur le 2e dialogue structuré entre le Fonds vert pour le climat (FVC) et la région Afrique, Mme Keïta Aïda M’Bo, ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement, a rappelé la demande d’appui du Mali pour l’accréditation de trois entités et le financement d’un portefeuille de projets et programmes de résilience. Aussi, elle a déploré la lenteur relative au lancement des projets prioritaires.
En effet, le Mali a présenté au Fonds vert une demande d’appui pour l’accréditation de trois entités et le financement d’un portefeuille de projets et programmes de résilience dans des domaines prioritaires ciblés pour faire face aux défis de la santé, de la sécurité alimentaire bref, du développement tout court. L’amorce de croissance et le développement durable étant liés à ces secteurs, le ministre a sollicité une attention particulière de la part du FVC afin que les projets soumis soient lancés au courant de cette année.
Fort préoccupée, la ministre verte ne cesse de souligner la problématique liée aux changements climatiques qui constituent de nos jours un des défis majeurs pour le développement-socio-économique de tous les pays. « Les pays en développement, comme le Mali, sont particulièrement fragiles et exposés aux risques de changements climatiques, en raison de la faiblesse de leur capital humain et de leur vulnérabilité économique », a argué Mme Keïta Aïda M’Bo.
Selon elle, le plan d’investissement « programme pays » permettra également de communiquer aux instances internationales les produits de notre pays en termes d’investissement d’une part et d’indiquer nos objectifs prioritaires aux entités accréditées auprès du Fonds vert pour le climat.
Pour rappel, le Mali fait partie des premiers pays ayant bénéficié du financement du Fonds vert pour le climat à travers le « Projet d’investissement multisectoriel pour l’adaptation et la gestion des risques climatiques au Mali », pour un montant de 22, 8 millions de dollars US.
Mahamane Maïga
Source: lejecom