Suite au message à la nation du président de la république, annonçant des mesures sociales, qui coûteront 500 milliards au budget national, les Maliens sont partagés entre doute et réticence. Si les faceboukeurs saluent à l’unanimité les mesures annoncées par le président de la république, beaucoup doutent de la capacité des autorités maliennes d’honorer cet engagement vis-à-vis des populations. Par contre, pour des motifs de méfiance, d’autres sont toujours réticents à l’appel à la solidarité nationale, cas doutant de la bonne foi de ceux qui ont la charge et la responsabilité de gérer ce fonds. Votre Facebookan du jour !
Cheick Oumar Soumano : Je dis non aux dons solitaires faits par certaines personnes directement aux populations. Ayez le réflexe de bon citoyen et passez par le gouvernement qui s’est déjà engagé dans cette voie en l’aidant à mobiliser les 500 milliards affectés à la riposte contre le COVID-19.
Diakité Modibo : Mon cher, je ne donnerai pas mon argent à ce gouvernement. Je préfère le donner directement à la population.
Aoua Bébé Kanté : Grand frère, je trouve qu’en donnant directement aux nécessiteux au moins on est sûr que les dons atteignent les aux personnes qui sont réellement dans le besoin. Aussi, c’est quand le délai pour la collecte des 500 milliards ? Qu’est-ce qui nous garantit que cette somme sera réunie à temps ?
Lass Boly : Donc, il faut attendre la mobilisation des 500 milliards ? Ce ne serait pas trop l’idéal surtout dans un État comme le nôtre !! L’un n’empêche pas l’autre.
Niaga Diop : Les gars, on est mal barré. IBK m’a fait peur au contraire. On n’a pas les moyens pour financer les 500 milliards. Il paraît que pour les 6 milliards, on se cherche encore. Effet d’annonce d’IBK pour faire amende honorable. On est mal barré wallaye. Le Pays est très, très pauvre. Allahou Akbar. Han.
Al Aliou Maïga : Il me semble qu’ils ont déjà gelé beaucoup de crédits de plusieurs structures. Ça peut faire beaucoup non !
Hamidou Diawara : Niaga Diop, il faut d’abord travailler avec les services du budget pour savoir que l’Etat n’a pas les 500 milliards. C’est juste une réaffectation budgétaire pour faire face au Convid 19. Nous avons plus de 1000 milliards comme prévision budgétaire. Dans ça, il n’y a pas de politique, tout est clair.
Niaga Diop : Hamidou Diawara justement. C’est la réaffectation le problème. C’est-à-dire que l’argent réaffecté était prévu pour autre chose. Geler certaines dépenses publiques nous ramène à notre problème initial.
Hamidou Diawara : Niaga Diop, le budget pour les ateliers, réunion, formation, mission extérieure, frais d’hôtel, restauration sont aux arrêts déjà. Donc, il n’y aura pas assez d’impact, je crois.
Hamidou Diawara : Niaga Diop, selon la Loi de finances 2020, il ressort que pour le budget 2020, les recettes sont arrêtées à 2181,828 milliards Fcfa et les dépenses à 2604,568 milliards FCFA. On a une marge de 2000 milliards en plus.
Koko LE Leader : Le Président pense que nous sommes des enfants de 2 ans. Des gros mots, des promesses, des grosses sommes annoncés et tout finira en promesses en l’air, car eux à la tête de l’état n’ont pas fini de détourner nos sous que de s’occuper de nous. Tchiiiiiiip. Les Maliens vont se réveiller de gré ou de force. Ils n’ont pas le choix.
Cheick Sanou : le Mali n’est pas la Côte d’Ivoire ni le Sénégal, mais je trouve raisonnable ce budget. En plus des dons, des réaffectations budgétaires, les partenaires, le marché financier sont là. Nous, nous apprêtions à mobiliser 100 milliards avant la crise.
Abdoulaye Traoré : Il a trop promis. C’est la première fois que j’ai eu peur du discours d’IBK. Les promesses tenues contre la corruption, le chômage et le terrorisme, on connaît déjà le résultat. Maintenant c’est contre le coronavirus.
Bréhima Mamadou Koné : Les mesures annoncées par Boua National me donnent des cheveux blancs. Les ministres, le PM, le Président renoncent à quelques mois de salaire. C’est une bonne chose, mais on aurait souhaité que le Président de la République instaure des mesures d’austérité pour réduire les budgets de fonctionnement des départements ministériels à 30 ou 40% pour faire face à la pandémie. J’ai l’impression que ceux qui applaudissent oublient que nous avons une économie complètement à terre. La pression fiscale a considérablement diminué ces dernières années avec la crise économique. En plus, c’est que nous sommes, malheureusement déjà dans la récession. Comment mobiliser ces fonds pour faire face au plan social. Je reste sceptique.
Ckeickna Takiou : Bréhima Mamadou Kone, les dépenses au niveau des départements ministériels sont arrêtées depuis le 3 avril, à travers une lettre du PM, laquelle explique que ses services techniques feront les réaménagements nécessaires pour prendre en compte la situation sanitaire.
Wa Salam !
Bréhima Mamadou Koné Ckeickna Takiou, c’est une très bonne mesure d’austérité drastique en soi. Maintenant, on va suivre la mise en œuvre avec intérêt pour voir ce que ça va donner comme résultat dans les jours à venir. Dans le plan social, j’ai du mal à voir, les mesures prises pour les facteurs résiduels, c’est-à-dire les personnes qui seraient victimes du chômage technique. Par exemple l’hôtel Salam et l’hôtel de l’amitié ont mis plusieurs personnes en chômage technique. J’attendais du discours du président de la République, dire que l’État travaillera de concert avec les entreprises, en leur apportant un appui budgétaire pour éviter que des travailleurs soient mis en chômage technique.
Ckeickna Takiou : Bréhima Mamadou Kone, je suis concerné par la TVA 18%, tout comme toi l’universitaire. Tout le monde est concerné par la TVA. Ma contribution a commencé depuis longtemps, à travers l’information, la sensibilisation et l’éducation.
À chacune de nos parutions, nous consacrons au moins deux pages au coronavirus. C’est une forte contribution. Je me limite à cela. Le compte, je ne verserai pas un franc dedans. Mes maigres ressources seront orientées vers des vraies personnes démunies.
Wa Salam !
Bréhima Mamadou Kone : Ckeickna Takiou, Doyen n’empêche, en dehors de la TVA18%, nous devons tous contribuer en fonction de nos moyens au plan social. Tu as plus de moyens que moi, tu peux donner deux à trois millions, je verrai ce que je peux faire, comme c’est pour une cause commune et juste.
INFO-MATIN