Après les précédentes parutions sur cette affaire, à l’heure ou cet article est mis sous presse il y a eu plusieurs plaintes à travers lesquelles la farouche partialité de la justice s’avère avec les agissements injustes du commissariat de police du 12e arrondissement, la Brigade de la gendarmerie de N’Gabakoro droit et un magistrat du Tribunal de la Commune I.
De sources concordantes au sein de l’association Benkadi, parmi ces plaintes, 2 furent classées sans suite et les autres n’ont pas eu de suite favorable chez les membres de l’association. Et arbitrairement, portant sérieusement atteinte aux normes de la justice, un membre de l’association Benkadi, père de famille avec plusieurs personnes à sa charge, a été placé sous mandat par Mme le substitut du procureur du Tribunal de grande instance de la Commune I, Awa Dembélé.
Cela en se basant sur les allégations de la partie des spoliateurs sans donner aucune occasion au membre de l’association Benkadi de se justifier face aux accusations portant sur : menace de mort et dommage sur la propriété du bien d’autrui (2273 briques déclarées cassées par le plaignant). Or, un constat d’huissier dénombre sur les lieux 276 briques dont 46 cassées. Et ce même constat signale que ces briques sont vraisemblablement cassées par des ânes puisqu’on voit les traces de sabot d’âne.
Partant de cet état de fait flagrant je me porte en faux pour révéler que la justice malienne s’enfonce de jour en jour avec une allure de double vitesse face à l’argent martèle un membre de l’association Benkadi.
Pour un autre membre qui a mis l’accent sur la partialité des autorités administratives, policières et municipales, il est grand temps que le président de la République ainsi que son Premier ministre s’impliquent dans la résolution des conflits fonciers avant que les choses s’embrasent.
A suivre….
Dognoume Diarra
Source: Le Confident