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Focus : Justice divine

Le voile se lève ! Oui, il se lève lentement, mais sûrement sur l’affaire des tueries en série perpétrées à Kati pendant le triste règne de la junte. Aujourd’hui, le décompte macabre affiche une trentaine de victimes. Tous des militaires, vraisemblablement exécutés.

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Outre des éléments du 34è régiment des commandos parachutistes de Djicoroni, communément appelés bérets rouges, il y a parmi les victimes des ex-membres de la junte tombés en disgrâce et des hommes de main du capitaine putschiste, Amadou Haya Sanogo. Celui-ci est aujourd’hui écroué dans le cadre de cette affaire. Mais il n’est pas seul. Dans sa descente aux enfers, le sanguinaire de Kati, entré par effraction dans l’histoire du Mali, a entraîné avec lui d’autres compagnons d’armes. Ils se sont rendus complices de la barbarie. Une barbarie perpétrée contre des soldats maliens, au moment où d’autres éléments des forces armées et de sécurité étaient au front, au nord. Là, en dignes fils, ils se battaient contre les envahisseurs et les terroristes. Ils honoraient leur serment et versaient leur sang pour le Mali.

 

 

Mais d’autres, à savoir Amadou Haya et compagnie, pour protéger leurs intérêts sordides, n’avaient d’autre méthode que de liquider tous ceux (surtout des militaires) qui se mettaient en travers de leur chemin.

 

 

Aujourd’hui, l’opinion malienne et internationale mesure l’étendue des crimes commis à Kati, après le coup d’Etat de mars 2012.

 

 

Cette même opinion se demande finalement si le ou les auteurs de ces crimes jouissent de toutes leurs facultés mentales. En clair, Sanogo était-il devenu un débile mental qui ne contrôlait plus ses propres réflexes ? Et qui n’avait aucune considération pour la vie humaine ?

 

 

Cependant, il y a une justice divine. Elle est éminemment plus puissante que celle des hommes. Et c’est cette justice divine qui fait qu’aujourd’hui, Sanogo et ses acolytes, qui ont précipité le Mali dans le chaos et l’anarchie, sont démasqués. Et c’est cette justice divine qui rend, ici et maintenant, son verdict. Il est sans appel.

 

 

CH Sylla

SOURCE: L’Aube

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