A n’en pas douter, ce sont les centres de formation qui constituent la colonne vertébrale du foot malien. On en a eu une parfaite illustration le samedi 9 mars 2019 sur le terrain de Badalabougou. C’était à l’occasion de la finale de la première édition de la coupe «Etroba». Cette ultime rencontre a opposé la Jeunesse sportive de Baco-Djicoroni au Centre Agni de foot.
Ce sont les poulains du centre Adama Fofana dit Agni qui l’on emporté sur le score de 2 but à 1. Les trois réalisations ont eu lieu en première mi-temps. Mais, les maillots à raies rouges et blanches ont su garder la balle à terre et endiguer les assauts des jaunes qui tenaient à réduire le score puis à égaliser.
Ainsi, la défense «Agni» a su faire preuve d’une solidarité remarquable et d’un système de couverture implacable pour contenir les attaques adverses. Leur cadenas était consolidé par un milieu vigilant qui récupérerait le ballon pour le donner aux attaquants toujours en embuscade, donc dangereux.
La JSB avait donc une équation difficile à gérer : tenir derrière face au danger et prendre des risques pour marquer et rester dans le jeu. Constituée d’une brochette d’anciens, a réussi le premier contrat, mais a échoué à gagner le second pari. C’est sur le score de 2-1 que l’arbitre va siffler la fin du match.
Les jeunes du Centre Agni de foot ont ainsi pu aller récupérer la coupe des mains du maire Boubacar Ba dit Bill. Le bon travail de formation a été récompensé sur le terrain au bonheur du promoteur du Centre Agni de foot.
Une autre fierté pour Agni et les organisateurs du tournoi réside dans la grosse affluence des anciennes gloires du foot malien, notamment Modibo Doumbia dit «Modibo 10», Sékou Sala Sacko, Magnambougou Pelé, Adama Kéita dit Pelé (le jeune Fère de Salif Keita, réputé plus fort de Domingo), Moussa Kéita dit Dougoutigui, Mahamadou Wagué…
Leur présence massive pour soutenir «Agni», ancien international sociétaire de l’AS Réal de Bamako, a réjoui ce dernier au plus haut point. Pour la coupe, l’émotion était tellement forte qu’il a eu peu à dire !
Amadou Tall
Source: Le Matin