Du 14 octobre au 3 novembre 2013, une vingtaine de professionnels de la presse malienne (journalistes, photographes, webmasters, administrateurs) ont séjourné en Chine dans le cadre d’un séminaire bilatéral, organisé par le gouvernement chinois à travers le Centre de formation du Bureau de l’Information du Conseil des Affaires d’Etat. Durant trois semaines, les participants ont été édifiés sur le développement économique et social de la Chine à travers des conférences, la visite des sites touristiques et des médias notamment à Beijing et à Shanghai, deux grandes villes de la Chine. Le chef de la délégation malienne, Assana Diawara se dit très satisfait de la tenue de cette rencontre. Selon lui, ce séminaire a été un franc succès et permettra de renforcer la coopération sino-malienne. C’est pourquoi il a rendu un vibrant hommage aux organisateurs lors de la cérémonie de clôture, qui a été marquée par la remise des certificats aux participants.
Commencé le 14 octobre dernier, le séminaire bilatéral pour les professionnels de la presse malienne a été bouclé, le dimanche 3 novembre, à l’hôtel du 21è siècle de Beijing. L’événement était présidé par le responsable du Centre de formation du Bureau de l’information du Conseil des Affaires d’Etat, Hu Weiping. Avant de clôturer officiellement ce séminaire qui a vu la participation de 25 professionnels des médias maliens publics et privés, il a échangé avec les participants sur tous les aspects de la Chine notamment sur le plan économique.
Prenant la parole, le chef de la délégation malienne, Assana Diawara, Conseiller technique au ministère de la Communication et des Nouvelles Technologies de l’Information, a remercié la partie chinoise pour la bonne tenue de cette rencontre, qui a permis aux journalistes de mieux connaître l’empire du milieu. En d’autres termes, ils ont découvert ce pays avec beaucoup de passion.
Assana Diawara a rendu un vibrant hommage à Mme Ji Fang du Bureau de l’Information du Conseil des Affaires d’Etat et à toute son équipe pour le bon déroulement du séjour des Maliens en Chine. » Ils étaient au four et au moulin durant trois semaines « , a-t-il précisé.
« Beaucoup de choses séparent le Mali et la Chine et pourtant les séminaristes ne se sont jamais sentis étrangers depuis leur arrivée en Chine. La réalité est que l’amitié entre Chinois et Maliens n’est pas un slogan. Nous avons passé 21 jours de communion avec la Chine des cadres, la Chine d’en bas, les musées, le centre commercial, les organes de presse dans les faubourgs de Shanghai et j’en passe. Tout cela c’est pour dire simplement que le séminaire a été un succès grâce au concours d’acteurs multiples, qui méritent notre reconnaissance » a-t-il indiqué. Avant de souligner que : « les séminaristes sont unanimes à reconnaitre le niveau élevé des conférenciers, professeurs d’universités ou cadres de l’administration. Qu’ils reçoivent ici nos hommages distingués pour la qualité des communications ».
Plusieurs thèmes ont été traités sur la Chine d’hier et d’aujourd’hui notamment le système politique et social, l’état des médias anciens et nouveaux, mais aussi le devenir de la Chine à l’aune des reformes et de l’ouverture entamées depuis 35 ans.
Les autres temps forts du programme ont été les rencontres avec les organes médiatiques à Beijing. Il s’agit du magazine « La Chine au Présent », Radio Chine Internationale (CRI), le centre d’information internet de Chine, le Journal « Economy Daily », la Chine Net Work Télévision (CNTV). Au nom de la délégation, Assana Diawara a remercié l’ensemble des dirigeants et travailleurs de ces organes pour la chaleur de leur accueil, les échanges fructueux et les multiples souvenirs. La visite du Temple du Ciel, de la Grande muraille, du palais impérial, du Musée du Santal Rouge, du Nid d’Oiseau ainsi que du musée de la planification de la municipalité de Beijing a été l’un des temps forts du séjour des maliens. Sans oublier le Musée de la capitale et l’Université Tsinghua considérée comme l’une des meilleures au monde. C’est dans cet établissement que plusieurs dirigeants chinois ont fait leurs études comme l’actuel président Xi Jinping. Le souhait le plus ardent du chef de la délégation malienne est la mise en place d’un partenariat entre les médias chinois et maliens. Il souhaite que les responsables du SMG puissent ouvrir à l’avenir un cadre décentralisé, de nouvelles pages de collaboration avec les medias du Mali.
Le séjour des professionnels de la presse malienne en Chine a été bouclé par une séance d’initiation à la culture chinoise du thé. La cérémonie de clôture a pris fin par la remise des certificats aux participants et la photo de famille pour immortaliser l’événement.
ABH Envoyé spécial en Chine
Radio Chine internationale (CRI) :
Un outil de communication pour mieux rapprocher la Chine au reste du monde avec des émissions en 61 langues
Financée à 100% par l’Etat chinois, Radio Chine Internationale est un véritable outil de communication pour mieux connaître la Chine avec ses différents produits. Logée dans un bâtiment de 15 étages à Beijing, cette radio offre des émissions en 61 langues dont le français. Elle emploie 2 000 agents dont 200 étrangers. Au niveau de la section française, ils sont au nombre de 50 employés dont 6 francophones. Aujourd’hui, Radio Chine Internationale (CRI) compte trois bureaux à Paris, Bruxelles et Genève. Deux centres de production sont en construction à Paris et Dakar. Selon la vice-directrice du service français, Nathalie Yang, le budget de la Radio Chine Internationale est estimé à 100 millions de Yuans, soit 8 milliards de FCFA (1 yuan égale 80 FCFA) par an.
Radio Chine Internationale, située à Beijing dans un bâtiment de 15 étages, a été visitée par la délégation malienne conduite par Assana Diawara, Conseiller technique au ministère de la Communication et des Nouvelles Technologies de l’Information. Elle a été accueillie par la vice-directrice du service français, Nathalie Yang. Après la projection d’une vidéo réalisée à l’occasion du 70ème anniversaire de la radio en 2012, elle a ensuite présenté Radio Chine Internationale, qui a vu le jour le 3 décembre 1941. Elle offre des émissions en 61 langues dont des langues africaines comme le haoussa et le swahilé. Depuis janvier 2011, il y a China International Brodcasting Network composé de deux chaînes de télévision, un journal, un site internet, deux maisons d’édition…
L’objectif de Radio Chine Internationale est de faire connaitre la Chine sous tous ses aspects à l’extérieur. Il s’agit de présenter la Chine au monde entier. « Nous avons lancé nos émissions en français, le 5 juin 1958. A l’époque, six personnes étaient chargées de traduire, rédiger et présenter les informations et les analyser. Et les conditions de travail étaient particulièrement difficiles. Il n’y avait pas de machine à écrire en français et tous les articles devaient être rédigés à la main » précisera Nathalie Yang. « Aujourd’hui, Radio Chine Internationale diffuse tous les jours 200 heures d’émissions en langue française vers l’Europe, l’Afrique, l’Amérique du Nord et le Pacifique en ondes courtes, AM, FM, Internet et par radio satellite Worldspace » ajoutera-t-elle. CRI compte, aujourd’hui, trois bureaux de correspondants à Paris, Bruxelles et Genève. Deux centres de production sont en construction à Paris et Dakar, au Sénégal. Grâce à la coopération avec certains médias locaux des pays africains, Radio Chine Internationale est diffusée au Niger, en République du Congo, au Sénégal, en République Centrafrique et en Mauritanie. S’agissant du cas du Mali, la vice-directrice du service français a précisé que les négociations sont en cours avec les autorités pour que les maliens puissent écouter les informations sur CRI.
Le programme du service français de la RCI est très diversifié. En plus de cinq journaux par jour et un journal Afrique dénommé « l’Afrique en marche » il existe également un journal dédié aux pays de la francophonie. Sans oublier les huit magazines. Les différentes émissions traitent des thèmes comme les Africains en Chine. Il s’agit de faire un clin d’œil aux commerçants, aux étudiants et aux musiciens africains vivant dans le pays. Autres thèmes : la vie des Chinois dans leur pays d’accueil en Afrique, le coup d’œil sur l’Afrique. Il s’agit de faire réagir les africains sur ce qui se passe sur leur continent. Sans oublier : une émission, une personnalité, la boite aux lettres…
Aujourd’hui, aux dires de Nathalie Yang, Radio Chine Internationale compte 28 clubs d’auditeurs en Afrique : 11 au Bénin, 8 au Togo, 3 au Cameroun, 1 au Sénégal, 1 en Côte d’Ivoire, 1 en République Centrafrique, 1 en République Démocratique du Congo et 2 en Algérie.
Il faut rappeler que Radio Chine Internationale est sous la direction de l’Administration nationale de la Radiodiffusion, du Cinéma et de la Télévision. Elle est financée à 100% par l’Etat à hauteur de 100 millions de Yuans, soit 8 milliards de FCFA par an. C’est pourquoi, dira Nathalie Yang, CRI ne compte pas sur les recettes publicitaires pour vivre. En d’autres termes, elle ne fait pas de publicité. Sa vocation est purement internationale en donnant toutes les informations visant à mieux connaitre et vendre la Chine à l’extérieur.
Alou BADRA HAÏDARA
Centre d’information internet de Chine :
Le site China.org.cn enregistre 15 millions de visiteurs par jour
près Radio Chine Internationale, les professionnels de la presse malienne ont visité les locaux du Centre d’information internet de Chine, à Beijing. Ils ont été impressionnés par l’organisation et le fonctionnement du site China.org.cn. Ce site web, qui contribue aussi à la promotion de la Chine à l’extérieur à travers la diffusion des informations en temps réel, a été fondé en 2000. Il est surtout destiné à l’étranger en dix langues : français, japonais, arabe, espagnol….C’est pourquoi, le slogan de ce site n’est autre que la Chine en ligne. Le coût de l’investissement est de 100 millions de Yuans, soit 8 milliards de FCFA. Selon les responsables du service français, le site compte 300 serveurs. Le Centre compte plus de 500 employés dont une quinzaine d’étrangers chargés de la traduction des articles. Parmi ces étrangers figurent deux africains : un Soudanais et un Egyptien.
Le site China-org.cn accueille chaque jour 15 millions de visiteurs. Et l’auditoire vient majoritairement de la France, du Canada. Et bien sûr de la Chine.
Alou B HAIDARA
Infrastructures sportives en Chine :
Le Nid d’Oiseau, une véritable attraction touristique à Beijing
Le Nid d’Oiseau ou le Stade national de Pékin, qui a abrité les 29èmes Jeux Olympiques de 2008, est devenu un véritable lieu touristique pour les visiteurs. Pour visiter ce stade, il faut débourser 170 yuans, soit 13 600 FCFA. Des milliers de touristes ont la curiosité de visiter cet endroit très attractif. Les 25 professionnels de la presse malienne ont visité de long en large le Nid d’Oiseau.
Le Nid d’Oiseau est le stade national de Pékin. Il doit son nom à la forme d’un nid d’oiseau, le berceau d’une nouvelle vie. Construit pour les 29e Jeux Olympiques de Beijing en 2008, ce merveilleux stade a une capacité d’accueil de 91 000 places. Auxquelles on peut ajouter 11 000 sièges temporaires et 140 suites.
La visite du Nid d’Oiseau faisait partie du programme du séminaire bilatéral destiné aux professionnels de la presse malienne. Beaucoup de gens avaient la curiosité de voir ce magnifique stade, qui fait la fierté de la Chine. Il a accueilli les épreuves d’athlétisme et la phase finale du tournoi de football, ainsi que les cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux Olympiques. Il mesure 333 mètres de long, 294 de large et 69 de haut pour une superficie de 258 000 m².
Il pèse 42 000 tonnes d’acier. Et il a été construit pour un coût global de 3,5 milliards de yuans soit 423 millions de dollars ou 325 millions d’euros. Ce projet a été proposé par le consortium de conception suisse Herzog & de Meuron, la firme consultante ArupSport et l’Institut de recherches et de conception architecturale de Chine.
Le Nid d’Oiseau a été inauguré le 28 juin 2008. Aujourd’hui, il accueille des compétitions sportives et des évènements culturels nationaux et internationaux. Cette infrastructure sportive très impressionnante mérite d’être visitée.
Source: L’Indépendant
