L’élection d’un nouveau président de la Fédération malienne de football (Fémafoot) pour mettre fin à la crise de près de cinq ans du football, ce jeudi à Bamako, est la preuve que le ministre de la Jeunesse et des Sports est un homme chanceux.
Arouna Modibo Touré, pour l’appeler par son nom, peut se targuer d’avoir obtenu ce que ses prédécesseurs n’ont pu malgré leur bonne foi et plus de quatre ans de négociations et pourparlers ; à savoir : des élections transparentes acceptées par tous les protagonistes du football, la pacification des rapports au sein de la Fédération sportive la plus en vue du pays. C’est désormais chose faite : le vainqueur Mamoutou Touré dit Bavieux et ses challengers (Salaha Baby et Alhassane Souleymane) ont décidé de fumer le calumet de la paix sous le regard ému des représentants de la Caf et de la Fifa. Place désormais aux compétitions de football dans le fair-play sur tous les stades du pays.
Cerise sur le gâteau : le même jour, le Mali, grâce à la diplomatie sportive novatrice portée par le jeune ministre, a propulsé l’un de ses fils les plus méritants à la tête de la prestigieuse Fédération internationale de basket-ball (Fiba-Monde), la Fifa de la balle au panier. C’est sûr que l’épopée glorieuse du basket-ball malien va continuer, car la présence de l’enfant de Kayes à ce niveau de responsabilité sera assurément le meilleur ferment pour nos clubs et sélections dans l’arène internationale.
Toute chose qui confirme la baraka du ministre Touré.
En plus des compétences professionnelles et de l’affabilité, un gouvernement a aussi bien de ministres chanceux pour décanter des situations difficiles. Arouna Modibo Touré, visiblement, fait partie de cette race d’hommes.
BMC
EchosMédias