« En ce qui concerne le fonds d’aide d’urgence (…) La FIFA jouit d’une bonne réputation sur les marchés financiers, ce qui nous a permis de consolider des bases saines, en constituant d’importantes réserves. Mais ces réserves ne nous appartiennent pas. Cet argent, c’est l’argent du football. Quand le football va mal, nous devons réfléchir à l’aide que nous pouvons lui apporter… C’est notre responsabilité et notre devoir», a poursuivi Infantino, qui a fait savoir qu’une série de consultations étaient actuellement menées pour évaluer l’impact financier pour le football et préparer une réponse adaptée, à l’aide d’un fonds doté d’une structure de gouvernance indépendante.
« Vous ne serez jamais seuls… Chacun saura où va l’argent. Et, surtout, vous saurez pourquoi ces sommes sont affectées ici ou là. »
Pour parer aux problèmes financiers les plus urgents, Infantino a décidé, sous réserve d’accord de la commission concernée, d’avancer le versement de la seconde partie des coûts opérationnels des associations membres du programme Forward de la FIFA, prévu pour le deuxième semestre. Gianni Infantino a également demandé, compte tenu des circonstances exceptionnelles, la suppression des critères supplémentaires pour l’obtention de l’ensemble des versements en 2019 et 2020.
L’Italien a insisté sur la nécessité de trouver le bon équilibre entre la protection des équipes nationales et celle des clubs, notamment dans le cadre du calendrier international des matches. Pour ce qui est des contrats des joueurs et de l’aspect juridique des périodes de transferts, la flexibilité et le bon sens devront prévaloir.
Enfin, des analyses seront nécessaires pour aider les associations membres grâce au fonds d’aide d’urgence.
Source : L’ESSOR