Le Mali connait, depuis des mois, ce banditisme bancaire fortement reproché au PDG de la Banque Malienne de Solidarité Babaly Bah. Sans jamais frôler le vestibule de la clarté, l’entrepreneur aux biens multiples osé, un seul instant, nous rencontrer pour qu’on fasse triompher sa version au grand bonheur de ceux qui le verraient comme principal cerveau de ce vagabondage bancaire.
Tous les ministres des Finances, depuis l’affaire, lui apporté soutien et assistance. Babaly Bah aurait même proposé au conseil d’Administration de l’institution bancaire de lui voter un budget conséquent afin de clore cette embarrassante guerre judiciaire qui l’oppose à Mme Simpara Saran Traoré.
Ce contentieux de 371.298.180 FCFA attend son sort en instance de la cour d’Appel. Le non-lieu dont se targue ce dangereux PDG Babaly Bah est venu dans des circonstances qui se justifient et avec des confidences judiciaires que nous taisons pour l’instant. Ces manières de débiter le compte de certains clients frauduleusement ont abouti à la plainte de Saran Traoré pour faux et usage de faux contre cet homme,(Babaly Bah),très dangereux pour le circuit bancaire. Lui qui, selon nos sources, devrait être parti en retraite depuis deux ans, mais reste accroché à son poste scandaleux. C’est honteux et scandaleux pour une banque qui réclame ses dettes dans la presse et sur les ondes à travers des syndicalistes.
Que fait le Président du Conseil d’Administration Bocary Treta, lui en qui Ibrahim Boubacar Kéita a offert une seconde chance pour redresser des situations difficiles. Il est mal à l’aise par cette situation qui décrédibilise la banque et qui fait ruer beaucoup de clients vers leurs comptes pour constater de près leur régularité. Selon nos sources, depuis deux mois environs, le Bernard Madoff serait interdit de signer quoi que ce soit.
Et tous les contacts que nous joints ne nous ont pas rendu la politesse. Mme Simparaqui a bien voulu nous répondre évoque des dettes sans fondements, sans preuves et sans garanties. Dans une pratique bancaire, l’hypothèse est ahurissante. Rien d’étonnant dans un pays où ce sont les responsables et les plus âgés qui excellent par la malhonnêteté.
Dans plusieurs agences de ladite banque, des agents nous ont exprimé leur gêne qu’a occasionnée cette immoralité douteuse et qui les poursuit quotidiennement. Dans nos investigations, nous avons pu mettre le doigt sur d’importants biens d’un homme dont se chargera bientôt l’office national contre l’enrichissement.
D’autres clients ont vu pire, en violation de toutes les procédures des protocoles qu’ils ont engagés. Son frère, l’honorable Belco Bah, aurait fortement conseillé à l’honorable Oumar Mariko et à d’autres bonnes volontés de calmer les ardeurs afin qu’une solution soit actée par le dialogue. Visiblement, l’homme, selon Mme Simpara Saran Traoré est un malhonnête et une honte à sa fonction : « Il est passé plus de 7 fois dans mon salon, priant parfois le crépuscule chez moi en quête d’entente. Mais il n’est pas sincère dans tout ce qu’il entreprend. »
Des caissiers et des agents auraient décidé de faire des fracassantes révélations dans les
jours à venir. Même un responsable de l’APBEFnous a confié que Babaly Bah a été trop léger dans la gestion de ce dossier. Une autre procédure, faut-il le rappeler, est engagée au tribunal de la commune 4 contre les auteurs d’une éventuelle tricherie au compte de Simpara Transit, victime de la même bande et du même procédé.
Ce qui a révolté, c’est le théâtre auquel s’est donné un syndicat qui ignore tout principe et toute attribution au sein d’une entreprise. Cette situation impacte fortement l’établissement financier et si les responsables du syndicat de la BMS sa étaient soucieux de leur moralité et de leurs intérêts, ils devraient exiger plus d’éclaircissements au lieu de prendre comme argument, un discours creux d’un clan de faussaires.
Les premières personnes, que le sulfureux banquier a impliquées, devaient plaider en sa faveur pour une gestion à l’amiable d’un drame bancaire qui n’honore personne. Bah Alkali Haïdara faisait partie de ce lot et avait été joint depuis la Guinée aux fins de faire impliquer Chérif Ousmane Madani Haïdara.
La sentence de cette affaire n’est pas finie, dans nos investigations, Babaly Bah est déjà en fin de service au sein de cette banque que les maliens adorent mais qui leur coupe le sommeil à cause de ces pratiques incroyables et inadmissibles. Pour l’heure, après plus de 8 ans, cette équation n’est pas encore équilibrée.
ABC
A suivre
figaro mali