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Fausse alerte à la bombe à Bougoutinting : les forces de sécurité découvrent enterré, un fétiche enseveli

Il était moins de 23 heures cette nuit de samedi 1er mars courant. Les enfants de Bougoutinting, localité située à environ 25 km de Kayes s’amusaient sur la place publique. L’un d’eux quitte le groupe et aperçoit un groupe d’hommes enterrant quelque chose. Il alerte ses camarades puis après, le chef de village qui répercute l’information sur la FM Nostalgie. Le 21 52 12 12, numéro vert mis à la disposition de tous depuis la crise au nord est actionné. Au fond, les villageois pensent à un explosif, mais après déterrement, les gendarmes découvrent un fétiche enseveli qu’ils ont brûlé.

 

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Ouf ! Ce ne fut qu’une fausse alerte à Bougoutinting. Mais que la nuit de samedi 1er mars 2014 aura été longue. L’alerte a été donnée peu avant 23 heures par les gosses qui s’amusaient sur la place publique.

L’un d’eux se détache et se retrouve à la périphérie du village où il découvre un groupe d’hommes, une dizaine selon ses dires, en train d’enterrer quelque chose. Il accourt pour informer ses camarades de jeux. Ceux-ci forment un groupe pour aller informer le chef du village.

Un groupe d’adultes est désigné pour aller sur les lieux et vérifier les faits. A leur retour, ils sont formels. Quelque chose vient d’être enterré à la lisière du village. Mais quoi ? Et par qui ? C’est la psychose dans le village, on pense au pire. Depuis le début de la crise au nord, le numéro vert 21 52 12 12 a été mis à la disposition de la population pour alerter au besoin. Donc, dans l’imaginaire des uns et des autres, il y’a une menace et il peut se passer quelque chose, n’ importe où et n’importe quand.

En tout cas à Bougoutinting, beaucoup ont pensé à une bombe et n’ont pas fermé l’œil de la nuit. Le chef de village a averti la FM Nostalgie qui a alerté le numéro vert. Tôt, le lendemain matin, un détachement de gendarmes de la Brigade de recherche, est allé sur les lieux. Ils ont rouvert le trou creusé et découvert au fond, un fétiche sur lequel il y’avait des écritures en arabe, enseveli dans un linceul blanc. Sur place, les gendarmes l’ont aspergé d’essence pour le brûler tout simplement.

source : autre presse

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