« Mieux vaut essayer quelque chose que rester les bras croisés ». Depuis le dimanche 7 juin 2020, l’artiste Fadal DEY, auteur du récent album « Je suis Afrique » suivi du single « Coronavirus va loin », a initié une série de concerts virtuels. Objectif, reprendre la promotion dudit album là où la crise sanitaire du Coronavirus l’avait stoppée. Sur une période d’un mois, l’artiste diffusera, chaque dimanche, depuis le Parker Place à Abidjan, un live streaming avec pour répertoire l’album « Je suis Afrique » sous fond de messages de sensibilisation sur le Coronavirus. D’où l’absence du public pendant l’enregistrement. Pour le vol dont il a été victime « les enquêtes se poursuivent ». Entretien publié par Showbiz Afrique.
Après le 25 février 2020, date de présentation officielle de votre dernier album « Je suis Afrique », vous êtes allé à la rencontre des populations de l’intérieur du pays pour le promouvoir avant que la crise sanitaire dûe à la pandémie du Coronavirus ne viennent tout mettre à l’arrêt. Quel bilan faites-vous et quelle a été la réaction du public ?
Je profite de ce canal qui est Showbiz Afrique pour dire merci au public. La réaction a été prompt à la sortie de l’album « Je suis Afrique ». Après la sortie officielle, nous avions pu écouler en moins d’une semaine plus de mille CD, à Abidjan. Nous étions sur le point de faire sticker d’autres CD lorsque le gouvernement ivoirien a pris des décisions pour faire barrage à la propagation du Coronavirus. Cela pour dire qu’il y a eu auprès de la population, un bel accueil de l’album « Je suis Afrique » . C’est donc pour vaincre le Coronavirus que nous avons mis en place cette stratégie (concert virtuel) pour continuer la promotion de l’album.
Je profite de ce canal qui est Showbiz Afrique pour dire merci au public. La réaction a été prompt à la sortie de l’album « Je suis Afrique ». Après la sortie officielle, nous avions pu écouler en moins d’une semaine plus de mille CD, à Abidjan. Nous étions sur le point de faire sticker d’autres CD lorsque le gouvernement ivoirien a pris des décisions pour faire barrage à la propagation du Coronavirus. Cela pour dire qu’il y a eu auprès de la population, un bel accueil de l’album « Je suis Afrique » . C’est donc pour vaincre le Coronavirus que nous avons mis en place cette stratégie (concert virtuel) pour continuer la promotion de l’album.
Cette stratégie promotionnelle qui repose sur une série de concerts virtuels hebdomadaires pourra-t-elle atteindre son objectif étant entendu que tout le monde n’a pas cette capacité de rester connecté sur internet plus de trente minutes ?
Mieux vaut essayer quelque chose que rester les bras croisés. Nous espérons que cette stratégie à travers les réseaux sociaux puisse toucher tout le monde. C’est en cela que nous souhaitons que le Coronavirus aille très loin de nous pour que nous puissions investir le terrain et reprendre contact avec les fans.
Mieux vaut essayer quelque chose que rester les bras croisés. Nous espérons que cette stratégie à travers les réseaux sociaux puisse toucher tout le monde. C’est en cela que nous souhaitons que le Coronavirus aille très loin de nous pour que nous puissions investir le terrain et reprendre contact avec les fans.
En plus des CD, les clés USB sont pour vous l’autre moyen de diffusion et de promotion de votre musique. Parlez-nous en.
Ces clés USB seront bientôt disponibles. Sur une clé, il y aura 19 titres y compris le single « Coronavirus va loin », sorti en avril. D’ici le weekend prochain, des échantillons seront présentés au public.
Ce single qui ne fait pas que sensibiliser sur le Coronavirus est un hommage à Manu Dibango à travers Soul Makossa. Au-delà des notes, quel est le message de Fadal DEY?
Jusqu’aujourd’hui, beaucoup pensent que le Coronavirus n’est pas une réalité. Certains disent que c’est une anarque. C’est bien une réalité. Un grand monsieur, Manu Dibango, en a été victime. Récemment, (feu) le Cheick Boikary FOFANA (paix à son âme) en a été victime. Alors, dans le chant « Coronavirus va loin », en faisant un « Big up » (clin d’œil) à Manu Dibango à travers Soul Makossa, dans une version reggae, je témoigne que le Coronavirus est une réalité. Il faut donc respecter les mesures barrières édictées par le gouvernement ivoirien. Nul n’est à l’abri de cette pandémie qui nous a arraché de grandes personnalités et endeuillé des familles.
Jusqu’aujourd’hui, beaucoup pensent que le Coronavirus n’est pas une réalité. Certains disent que c’est une anarque. C’est bien une réalité. Un grand monsieur, Manu Dibango, en a été victime. Récemment, (feu) le Cheick Boikary FOFANA (paix à son âme) en a été victime. Alors, dans le chant « Coronavirus va loin », en faisant un « Big up » (clin d’œil) à Manu Dibango à travers Soul Makossa, dans une version reggae, je témoigne que le Coronavirus est une réalité. Il faut donc respecter les mesures barrières édictées par le gouvernement ivoirien. Nul n’est à l’abri de cette pandémie qui nous a arraché de grandes personnalités et endeuillé des familles.
Réalisé par Koné SAYDOO
farafinet