Alors que la question de l’assainissement de la capitale Bamako se pose avec acuité, le nouveau ministre de e ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable, Housseini Amion GUINDO, a rencontré, ce 24 mai 2019, les responsables de Ozone-Mali en charge de rendre Bamako coquette, depuis plusieurs années, à travers un contrat qui le lie à la mairie du district. Suite à cette rencontre, les deux parties, Ozone et le gouvernement, à travers le ministère de l’Environnement ont fait le point pour déceler les défaillances de part et d’autre avant de se fixer un cap. La sortie du ministre Guindo est différemment appréciée par les internautes. Votre Facebookan du jour !
Sanga : Merci Monsieur le Ministre
Le Mali, pays pauvre doit mener une politique d’assainissement à hauteur de ses moyens avec des objectifs bien fixés, des résultats probants avec des indicateurs objectivement vérifiables.
Premier principe de l’assainissement : il faut évacuer hors des lieux d’habitation tous les déchets solides ou liquides susceptibles de rentrer en putréfaction ou de dégager de mauvaises odeurs ;
Deuxième principe : Il faut faire en sorte que les déchets ainsi évacués ne puissent polluer les eaux de surface, les eaux souterraines, le littoral des fleuves ou des mers.
Au regard de ces principes, OZONE ne fait pas d’assainissement. Les ordures qu’elle évacue en retard font déjà leur effet avant leur ramassage. En plus, les 20 milliards d’impayés pouvaient être utilisés pendant plus de 20 ans pour booster les actions de nos GIE. Ces GIE sont source de création d’emplois et leur travail avait plus d’impact sur l’environnement urbain (balayage quotidien des routes) que celle de l’OZONE. En plus, le montant déjà payé à OZONE pouvait permettre de réaliser des caniveaux et collecteurs bien dimensionnés pour éviter des inondations qui ne sont dus qu’à un effet de retardement (le débit d’eau qui arrive au niveau des réseaux de drainage est supérieur au débit sortant c’est-à-dire à la quantité d’eau par unité de temps).
Il n’est pas tard. Demander aux services techniques de votre département de faire l’état des manquements dans la mise en œuvre du marché de la part d’OZONE et arrêter le contrat à l’amiable.
Nous faisons tous des erreurs. Il faut reconnaître ses erreurs à temps pour les corriger.
Nous les Maliens nous serons reconnaissants si vous parvenez à arrêter ce contrat et aller sur les bases saines à travers des solutions appropriées d’assainissement à moindre coût.
Sacko : Nationaliser notre assainissement
En gros, c’est du blablbla, rien de concret.
L’État malien ne peut-il pas créer sa propose société de nettoyage ? Ou bien faire réunir des investisseurs maliens et leur créer les conditions pour monter une Structure malienne de nettoyage ?
Pour quoi tout doit être fait au Mali par les autres ? Des Marocains, des Algériens, Libyens, Français…. C’est triste, car jusqu’au haut sommet du Pouvoir, ça pense au Mali que les problèmes de ce pays ne peuvent être résolus qu’avec l’aide de l’extérieur !
Kamiss : Courage M. le ministre
Dans un pays créé par des colons et des braconniers, je me demande comment tu peux faire en sorte que la sauvegarde de l’environnement soit une préoccupation ! Courage quand même, car tu as du boulot comme ça !