Au Niger, une récente étude menée par le Laboratoire d’Études et de Recherches sur les Dynamiques Sociales (LASDEL), afrobaromètre et l’École Africaine d’économie (ASE) sur un échantillon de plus de 1.000 personnes adultes sur l’ensemble du territoire national, fait parler d’un état de détérioration déplorable de l’économie nigérienne. Cela, pendant que le niveau de corruption s’augmente. Plus de deux tiers des Nigériens désapprouvent l’orientation actuelle de l’économie du pays.
Comme corroboré par des données, les émissaires de cette enquête ont quasiment touché à tous les secteurs avant de faire savoir que les résultats sont assez marquants. Car, 67% des Nigériens soldés estiment que le pays s’oriente vers une mauvaise direction en termes économique. Pourtant en 2015, exposent les interrogés, ils étaient trois fois plus mieux que maintenant. À en croire les données des investigateurs, loin d’obtenir satisfaction en termes économiques, le taux de déception des Nigériens est passé de 13% en 2015 à 55% en 2018.
Pour montrer que cette étude a concerné suffisamment des personnes en plus des secteurs, Ali Bako, chercheur au LASDEL, a tenu d’exposer : « Nous avons interrogé 600 hommes et autant de femmes dans les zones Diffa, Tillabéry dite rouge ». Pour ce qui concerne les conditions sociales, l’étude des trois organes découvre que les Nigériens sont assez pessimistes, puisque, lit-on dans la publication, « plus de la moitié des Nigériens pense qu’elle vit mal, et que les conditions de vie sont de plus en plus défavorables ». Parlant de la corruption, la révélation sort de l’étude desdits enquêteurs que plus de 60% des Nigériens trouvent que l’administration est corrompue. Quant aux services de police et de la gendarmerie, ils déplorent le fait que ceux-ci soient à la tête des listes.
Mamadou Diarra
Source: Le Pays