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FACE AUX SANCTIONS : Des Maliens entre doute et inquiétude !

Les nombreuses sanctions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), de l’Union économique monétaire ouest-africaine (UEMOA) et de l’Union européenne (UE) amènent beaucoup de nos compatriotes à s’interroger.  

 

Entre doute et inquiétude ! Le peuple malien a osé depuis quelque temps se lever pour battre le pavé et exprimer son mécontentement par rapport à ces sanctions dont les autorités du Mali ne cessent de clamer l’illégalité. Le Mali est touché par des sanctions économiquement sévères de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union économique monétaire ouest-africaine (UEMOA) et des sanctions ciblées par l’Union européenne (UE) à l’encontre de certaines autorités du pays.

Face à ces problèmes, des Maliens sont sérieusement sceptiques et inquiets. Pour ainsi dire que, est-ce que notre pays, le Maliba pourra tenir ou d’accepter de se sacrifier pour sauver le navire qui vacille depuis les coups d’État militaire du 18 août 2020 et du 25 mai 2021 ?  Ajoutées à cela, les sanctions sous régionales et occidentales. C’est en tout cas, le sujet sur lequel beaucoup de nos compatriotes s’interrogent en cette période décisive de la vie de la nation.

Le Mali vit dans la détresse sous régionale. Scepticisme et inquiétude ! Scepticisme dans le sens que le doute s’installerait dans l’esprit de certains Maliens. Inquiétude dans le sens que beaucoup sont inquiets pour le Mali, de son avenir qui serait en péril.

Selon la plupart de nos interlocuteurs, le Mali vit un moment difficile de son histoire, mais les sanctions de la Cedeao, de l’Uemoa et de l’Union européenne paralysent notre pays et le condamnent au pire. « J’ai peur pour le Mali. Ce n’est pas de cette façon que nous pouvons arriver à bout de nos objectifs. Nos frères de la Cedeao et de l’Uemoa oublient le lien qui lie nos pays, l’histoire que nous partageons depuis des décennies et des siècles. Le colonisateur ne peut pas venir sur nos terres et résoudre nos problèmes internes. Je ne suis pas pour cela, et d’ailleurs je condamne les sanctions de l’Union européenne que je trouve sévères et injustes. Mais nos autorités doivent privilégier le dialogue pour que le Mali retrouve son chemin de développement », confie un interlocuteur qui a requis l’anonymat.

Moriba DIAWARA  

Source : LE COMBAT

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