Bannir toutes formes d’excès, prôner un discours rassembleur et unificateur, pratiquer la laïcité inclusive en tournant le dos au laïcisme borné parce qu’enraciné dans l’intolérance, voilà les thématiques phares abordées au sommet de Nouakchott auquel le Mali a activement participé. Celui-ci s’est tenu en début de semaine il était consacré à la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent dans l’espace sahélien que nous avons en partage.
« Le Mali est à la fois une terre d’islam authentique et de tolérance religieuse », a affirmé avec force le ministre malien des Affaires religieuses et du Culte en rappelant la présence de l’islam dans ce pays un siècle seulement après la naissance de cette religion en Arabie.
Le ministre Thierno Hass Diallo a cité, à l’appui de ses propos, la tolérance dont a fait l’Empereur du Ghana, en exemptant des soldats mercenaires, « Le Mali laïc, a-t-il ajouté, c’est aussi la tolérance du khalife du Tekrour, l’Empereur du Songhoy, Askia Mohamed, qui a défendu et protégé les juifs de son pays contre les menaces auxquelles ils faisaient face dans tout le Sahara ». « Le Mali laïc, a poursuivi le ministre, c’est le fondateur de l’Empire de Ségou, Biton COULIBALY, qui, bien que porte-étendard de la religion traditionnelle en sa qualité de Souverain du pays, a construit une mosquée pour la Reine-mère, Sounun SACKO, et ses parents Soninké de confession musulmane ». C’est cela l’historicité de la laïcité au Mali, « celle d’un Etat résilient, parce que culturellement résilient, pour l’expression de ses diversités plurielles », a-t-il commenté « Nous sommes dans le… »
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KADOASSO I. (Source CCOM/MARC)
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