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Expulsion de Benjamin Roger, journaliste de « Jeune Afrique » : La Maison de la presse condamne mais avertit

Dans un communiqué signé de son président Bandiougou Danté, la Maison de la Presse condamne l’expulsion de Benjamin Roger, journaliste de « Jeune Afrique ».

 

Dans ledit communiqué, la Maison de la Presse dit apprendre l’interpellation suivie de l’expulsion du journaliste « de Jeune Afrique » au Mali par les autorités de la Transition

« Considérant que la liberté d’expression et de presse est consignée dans la déclaration universelle des droits  de l’Homme, la Maison de la Presse condamne cette expulsion », précise le communiqué.

Cependant, le  Président de la Maison de la Presse appelle les journalistes, en particulier les correspondants de presse étrangère, «  aux respects des lois et procédures normales de notre pays ».

Par conséquent, la Maison de la presse invite les autorités de la Transition à demeurer prudentes dans la prise de décisions qui pourraient contribuer à ternir davantage l’image de notre pays dans un contexte particulièrement délicat.

Cette expulsion, selon les autorités, parce qu’il ne remplissait pas les conditions de séjour au pays en tant que journaliste. Le journaliste Benjamin Roger a été expulsé après avoir été arrêté à son hôtel en fin de matinée du lundi 7 février. Arrivé dans la nuit de dimanche à lundi à Bamako, la capitale du Mali, l’envoyé spécial du journal panafricain circulait avec un visa en règle, fait savoir Reporter Sans Frontière, mais les autorités maliennes lui reprochent de ne pas être accrédité pour ses reportages.

« Jamais ces dernières années, les autorités maliennes n’avaient expulsé un journaliste étranger pour un problème d’accréditation. C’est à la fois inédit sur la forme et très préoccupant sur le fond, déclare le responsable du bureau Afrique de RSF, Arnaud Froger. Dans un pays dirigé depuis un an et demi par des militaires, cette décision envoie un signal inquiétant aux journalistes. Les prétextes administratifs utilisés pour les empêcher de travailler ne trompent personne. Ils ne profitent qu’à ceux qui cherchent à empêcher les sujets d’intérêt public d’être couverts ».

DCA

Source : Le Soft

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