Naguère très prisé au point d’être l’objet de spéculation et de contrefaçons, le célèbre tissu Bazin est en perte de vitesse et se dévalorise à un rythme à peine réversible.
Le marathon public pour s’en procurer, à la veille de chaque fête, manque visiblement d’adeptes au grand dam de ceux qui en ont fait un monopole et une exclusivité commerciale. En témoigne la récente fête de Ramadan où le volume des écoulements de cette marchandises pouvait se juger à un décor manifestement dominé par d’autres préférences.
À vue d’oeil, en effet, le traditionnel Bazin semble détrôné par le Wax apparemment plus compétitif par le coût ainsi que par son adaptation aux conditions climatiques de plus en plus insupportables.
Enfants et parents se sont massivement parés de ce nouveau matériau en vogue pour les salutations festives d’usage.
La baisse d’influence de la culture vestimentaire malienne est probablement passée par là également.
À vue d’oeil, en effet, le traditionnel Bazin semble détrôné par le Wax apparemment plus compétitif par le coût ainsi que par son adaptation aux conditions climatiques de plus en plus insupportables.
Enfants et parents se sont massivement parés de ce nouveau matériau en vogue pour les salutations festives d’usage.
La baisse d’influence de la culture vestimentaire malienne est probablement passée par là également.
Contrairement à un passé encore récent, le Bazin transformé au Mali n’est plus exporté dans la sousrégion alors que les traditions vestimentaires de l’extérieur gagnent de plus en plus une jeunesse fascinée par d’autres stars de la sous-région portées sur d’autres styles couturiers et auxquelles elle veut s’assimiler.
La rédaction
Source : Le Témoin