L’AMSUNEEM, la FENAPEEM et la Commission Pour une Ecole Apaisée et Performante ont tenue une conférence de presse pour apprécier la bonne tenue des examens du DEF et du Baccalauréat 2016. C’était à la Maison de la presse, le 26 juin 2016.
Qu’est-ce qui a été constaté ? Qu’est-ce qui a été fait ? Étaient les grandes questions auxquelles devraient répondre les vieux Yacuiba Coulibaly de la FENAPEEM, Sékou Souamano de la Commission pour une Ecole Apaisée et Performante et Oumar Arboncana Maïga de l’AMSUNEEM.
Dans une déclaration lue par ce dernier, le collectif et les membres de la Société Civile ont indiqué avoir identifié certains centres sensés être sensibles pour s’y rendre. Il s’agit de centres de Bamako et de Koulikoro. Ils ont affirmé qu’en tant qu’acteurs de l’école, partenaires exigeants et indépendants de la bonne tenue des examens, ils peuvent témoigner que les examens du DEF et du Baccalauréat 2016 se sont déroulés dans de bonnes conditions.
Ils ont félicité le département de l’éducation, les techniciens à tous les niveaux, les présidents des centres, les surveillants qui ont été impliqués dans le processus des examens du DEF et BAC. Cependant, le vieux Soumano n’a pas caché un pressentiment. Il s’agit du risque de rétention des notes par certains professeurs « Nous sommes autant inquiets de ce qui va venir après », a-t-il laissé entendre.
Certains membres du collectif comme M Sissoko ont apaisé les esprits des uns et des autres sur ces cas. Selon ce dernier, la rétention des notes par certains professeurs est en passe de trouver des solutions. « Des négociations sont en cours pour payer leur argent », a-t-il indiqué.
Selon lui, 2 ou 3 réunions ont eu lieu sous la supervision des membres de la société civile pour une sortie de crise. Concernant les cas de fraudes, certains membres du collectif ont témoigné sur la foi de ce qu’ils ont constaté dans les centres qu’ils ont visité. Il s’agit du lycée Ganga de Titibougou où des surveillants ont refusé des tentatives de corruption. Il en a été de même au lycée Castro de Kondoso.
Par rapport au nord, le chargé de communication du ministère Boubacar Diallo a déclaré que des dispositions ont été prises à Mopti pour donner des cours de rattrapages afin de permettre à ces élèves de composer. A Kidal, 17 écoles coraniques fonctionnent et qui sont restées du ressort de la CMA.
Les conférenciers se sont réjouit et ont félicité le ministre Barthélemy Togo qui a appelé les professeurs, les surveillants a plus de responsabilité. La fraude est une lutte de longue haleine, a dit le vieux Soumano. Selon lui, il faut continuer sur cette dynamique enclenchée pour donner à l’école malienne toute sa noblesse.
Fakara Fainké
Source: Lerepublicainmali