Pour leurs études supérieures, quatre universités de la Fédération de Russie proposent aux étudiants maliens et africains des programmes de formation dans différentes disciplines, notamment dans les professions médicales, techniques, naturelles, voire humanitaires.
La cérémonie d’ouverture de cette importante conférence éducative internationale s’est tenue en présence du président directeur général de Scolaris finance, Dr Simon AZIATI ; du représentant de l’ambassadeur de Russie au Mali, Dmitry VLASOV ; ainsi que plusieurs responsables d’universités publiques du Mali ; des promoteurs d’universités privées et des étudiants de la place.
Organisée par l’Agence pour les Initiatives Stratégiques de la Russie en collaboration avec l’Université technologique d’État de Belgorod, ce forum qui s’achèvera demain vendredi prochain, planche sur les perspectives de collaboration dans le domaine de l’éducation et de la formation.
Elle se veut aussi une opportunité d’échanges et de partage d’expériences, de présentation des universités russes et d’échanges avec les responsables et promoteurs d’universités publiques et privées de la place.
Cet événement enregistre la participation de 4 prestigieuses Universités russes, à savoir : l’Université Technologique d’État de Belgorod, de Coursk, de Grosny et Tilabensky ; ainsi que du coordinateur des projets éducatifs en Russie et en Afrique de l’Ouest « Scolaris Finance » (Mali), leader de la mobilité étudiante des pays d’Afrique vers la Russie.
Au plan national, plusieurs Universités publiques et privées participent à ce forum. Il s’agit de l’Université des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako (USTTB) ; l’Université des Lettres et des Sciences humaines de Bamako (ULSHB) ; l’Ecole Nationale d’Ingénieurs (ENI-ABT) ; l’Institut Polytechnique rurale de Katibougou (IPR) ; l’Institut de Formation Sony Alibert ; l’Institut Supérieur de Technologie Appliquée et de Gestion (ISTAG) ; l’Institut Ahmed Baba, etc.
Cette conférence, selon ses initiateurs, s’inscrit dans le cadre du plan d’action du partenariat russo-africain pour 2023-2026 dans le domaine de l’éducation, des échanges et des contacts entre les jeunes.
Le volet éducation et celui de la formation figurent en bonne place dans les relations russo-maliennes.
Dans son mot de bienvenue, le PDG de Scolaris Finance, Simon AZIATI, a souligné que sa structuré avait pour mission de faciliter l’accès à l’éducation supérieure russe pour les étudiants d’Afrique de l’Ouest.
Selon lui, Scolaris Finance s’est rapidement imposée comme le leader en matière de mobilité étudiante vers les universités russes. «Nous offrons une gamme de services allant du financement par moyen de prêts pour les études à l’assistance administrative, en passant par le conseil personnalisé. Notre objectif est de garantir que chaque étudiant puisse poursuivre ses rêves académiques sans obstacles financiers ou administratifs», a-t-il lâché.
De son avis, l’éducation et la technologie sont des piliers essentiels de la coopération entre la Russie et les pays africains.
Selon lui, les avancées dans ces secteurs ouvrent des perspectives significatives pour nos nations, permettant de renforcer notre souveraineté et d’atteindre une prospérité économique durable. «Dans le contexte géopolitique actuel, il est crucial de renforcer nos liens éducatifs et technologiques», a-t-il insisté.
Il s’est dit convaincu que cette conférence sera un catalyseur pour de nouvelles initiatives et des partenariats fructueux entre les Universités Russes et Maliennes d’une part, et d’autre part, avec Scolaris Finance, garant financier des études.
«Ensemble, nous pouvons et devons travailler à construire un avenir où nos jeunes qui auront accès à une éducation de qualité, ouvrant la voie à des carrières prometteuses et à des sociétés prospères», a dit Simon AZIATI, PDG de Scolaris Finance.
Pour sa part, le représentant de l’ambassadeur de la Russie s’est réjoui du renforcement de la dynamique de la coopération russo-malienne dans le domaine de l’éducation et de l’apprentissage de la langue russe.
Son gouvernement, a-t-il fait savoir, a maintenu le quota pour le Mali à un niveau élevé pour l’année académique 2024/25, soit 290 places, contre 35 pour l’année académique 2022/23.
Selon les données du ministère de la Science et de l’Enseignement supérieur de la Fédération de Russie, le nombre d’étudiants en Russie est d’environ 4 millions de personnes, dont 315.000 sont des citoyens étrangers.
En 2024, par décision du gouvernement de la Fédération de Russie, les quotas d’étudiants africains, a-t-il expliqué, ont été doublés par rapport à l’année précédente, passant de 2300 à 4700 places.
Il a ajouté que les candidats peuvent être formés dans différentes régions de la Russie, de Kaliningrad à Vladivostok dans une variété de programmes éducatifs allant des professions médicales, techniques, naturelles aux professions humanitaires.
L’avantage de l’éducation russe, a poursuivi Dmitry VLASOV, est également la formation dans les professions créatives.
«Dans les conservatoires, les organisations artistiques, architecturales et autres, un grand nombre de programmes sont proposés», a-t-il conclu.
La rencontre éducative a été marquée par la présentation des 4 universités d’Etat russes par les recteurs de destits établissements.
Il s’agit des universités d’Etat de Belgorod, de Coursk, de Grosny et Tilabesnky. Tous ont présenté brièvement leurs structures respectives invitant les étudiants à y venir.
Par Abdoulaye OUATTARA