Le gouvernement à travers le ministre des collectivités territoriales a étrangement suspendu, hier mercredi 24 janvier, le maire de la commune VI, Alou Coulibaly. Cette brusque décision venant de la part de l’Etat, survient, juste quelques jours après que le maire ait autorisé le Général démissionnaire, Moussa Sinko Coulibaly à tenir le lancement de la « Plateforme pour le changement » sur le terrain de Magnambougou.
D’ailleurs Moussa Sinko Coulibaly n’a pas manqué, lors de son meeting, de saluer le courage du maire. Et étrangement quatre jours après, l’Etat passe à l’offensif en annonçant la suspension du maire de la commune VI. Apres cette décision, les partisans du maire cachent difficilement leur mécontentement : « On veut nous faire croire que cette étrange suspension n’a absolument rien n’à voir avec l’avis favorable que le maire a accordé à la requête d’un citoyen de sa commune. Le timing de cette décision pose effectivement problème. Les maliens ne sont pas dupes. Ils savent faire la part des choses, surtout en ces temps-ci où le régime se cherche. Nous connaissons et nous avons déjà vu ce pouvoir totalitaire à la manœuvre. Il est clair que cette sanction précipitée cache beaucoup de choses. C’est tout simplement parce qu’il a défié le pouvoir en place en toute responsabilité et dans la légalité aussi. »
Source: Le Républicain