Face à l’état de dégradation avancée de nos routes à Bamako, à l’intérieur du pays, le nouveau ministre des Infrastructures et des Transports s’offre une nouvelle équipe. La direction nationale des routes et l’Ageroute ont connu un changement à leurs têtes.
La majorité des routes au Mali sont dans des états désastreux, faute d’entretien et malgré un programme annuel d’entretien routier et des fonds alloués à cet effet. De plus, une partie des fonds récoltés dans les différents péages du pays était destinée à la réparation de nos routes. Pour ce faire, deux structures sont chargées de piloter ces fonds, notamment la direction nationale des Routes et de l’Ageroute.
Pour les fonds d’entretien des routes, l’Etat débloque chaque année plus de 20 milliards de F CFA pour financer le programme annuel d’entretien des routes. Concernant les fonds des péages, il sera difficile de faire une évaluation globale des recettes annuelles. Mais, il est certain que des dizaines de milliards sont récoltés chaque année dans les postes. Malgré ces sommes pharaoniques, nos routes se trouvent dans un état désastreux. Elles sont parsemées des nids-de-poule et cela malgré l’entretien périodique.
Malgré les éclaircissements du directeur national des routes, Mamadou Naman Kéita, expliquant que tous les projets sont conçus et prêts à l’exécution mais en attente de financement et les programmes annuels d’entretien routier ne sont financés qu’à hauteur de 30 % des besoins d’intervention à cause de la crise que traverse notre pays, le nouveau ministre des Transports et des Infrastructures, Makan Fily Dabo a décidé autrement en nommant les adjoints à la place des directeurs notamment celui des routes et de l’Ageroute.
Lors du conseil des ministres du 14 octobre 2020, Abdoulaye Daou, ingénieur des constructions civiles, a été nommé directeur national des routes. Le poste du directeur général de l’Agence d’exécution des travaux d’entretien routier (Ageroute) est revenu à Sékou Kontaga, ingénieur des constructions civiles.
Mais une chose est sûre, la problématique de financement constitue un goulot d’étranglement pour ce qui concerne l’entretien routier.
Doumbia
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