En effet, l’escroc notoire Idrissa Traoré, fils de San Zou, a extorqué 32 millions de FCFA au sieur Abdoulaye Traoré sur une clause contractuelle de 55 millions de FCFA aux fins de lui construire une villa à deux niveaux. Après avoir fait semblant d’exécuter son contrat, l’escroc Idrissa Traoré finit par couper tout contact avec le vieux retraité Traoré. Ayant constaté qu’il vient de se faire arnaquer, le vieux Traoré saisit le Procureur du Tribunal de la Commune VI aux fins que justice lui soit rendu pour escroquerie et abus de confiance, lequel livrera un soit-transmis contre l’escroc Idrissa Traoré, fils du milliardaire Zoumana Traoré dit « San Zou », le 18 février 2020.
Mais à ce jour encore, rien ! Le criminel notoire qui n’est pas à son premier coup d’essaie se promène à Bamako sans être nullement inquiété… Mais dans quel pays sommes-nous ?
Mêmes faits pour lesquels l’escroc Idrissa Traoré recherché Source :
Indépendamment à l’affaire qui l’oppose au vieux retraité Idrissa Traoré, en novembre 2017, dans le cadre de la confiance totale, Checkna Demba, le président des supporteurs des Aigles du Mali, qui est aussi un opérateur économique, a acquis des titres fonciers avec un certain Tidiane Daff. Lequel les tient lui-même de M. Idrissa Traoré. Cependant, malgré le paiement de la totalité du prix convenu, le vendeur Idrissa Traoré a gardé par-devers lui les originaux desdits titres. C’est à la suite d’une action en justice intentée par M. Daff contre lui que l’intéressé, après avoir reconnu les faits, a préféré s’engager à restituer la somme perçue au compte des titres au lieu de les rendre. Et malgré l’implication de son père, le richissime opérateur économique San Zou, il continue de confisquer lesdits titres.
Pour éviter à son fils un destin de détenu, le pétrolier, selon nos sources, s’est personnellement engagé à rembourser la somme versée par Tidiane Daff dans le cadre du deal. Sauf que M. Daff n’est plus propriétaire devant la loi malienne desdits titres, pour les avoir rétrocédés au sieur Cheichna Demba pour la somme 130 million de nos francs. Lequel a d’ailleurs adressé une demande de pré-notation sur les deux titres au Directeur national des domaines et du cadastre. Objectif : faire obstacle à toute opération juridique concernant les titres sans son accord – et pour quelque fin que ça soit – jusqu’à ce qu’il en soit autrement décidé.
L’escroc Idrissa Traoré a osé passer outre cet acte de pré-notation et procédé au morcèlement des deux titres fonciers n° 76241 et 76242, dont il n’était plus le propriétaire. Et pour y arriver, il a mis les titres au nom de la société de promotion immobilière au Mali (SOPRIMA) afin de distraire diverses parcelles de terrain au profit toujours de ladite société.
Le nouveau ministre de l’Habitat et l’Urbanisme, Mohamed Moustapha Sidibé, est interpellé afin que cesse cette violation flagrante des lois de la république. Et pour cause, une seule personne, aussi riche soit-elle, ne saurait se soustraire à la justice.
Qui protège donc Idrissa Traoré, le fils du richissime homme d’affaire San Zou ? Question pertinente, même s’il reste évident que Idrissa Traoré reste un digne fils de son père, lui-même réputé être un as de la spéculation foncière et de l’escroquerie à grande échelle ? La justice doit se disculper, quitte à dénoncer et mettre sous les verrous les magistrats véreux impliqués dans de tels scandales !
Alpha C. SOW
L express de bamako