Un communiqué annonçant ce mouvement de grève précise que les cours du jour et du soir sont concernés par le mot d’ordre. La décision s’explique par le silence observé par les autorités suite à leur préavis qui a été déposé sur la table conformément à la législation du Travail. Une attitude incompréhensible, tout à fait assimilable à une indifférence pour justifier cette réaction de la part des deux syndicats aussi, peut-on dire. Nous vous avions expliqué les dessous de cette crise qui frappe l’IUG dans une de nos publications de la semaine dernière. Dans ce dossier les syndicalistes sont parvenus à la conclusion selon laquelle qu’à l’IUG, il y a un complot contre cet Institut dont le Recteur et l’actuel Directeur de l’IUG sont les principaux acteurs.
« Ils agissent ensemble quand cela les arrange, mais, souvent, en rangs dispersés quand quelqu’un trouve que ses intérêts sont menacés. C’est pourquoi les deux syndicats alertent les autorités actuelles en les invitant tout simplement à prendre leurs responsabilités pour mettre fin à cette politique de gestion sur fond de détournement des ressources budgétaires afin que l’IUG puisse retrouver ses lettres de noblesse d’antan.»
En tout cas, les comités syndicaux SNESUP et SNEC de l’IUG restent déterminés. C’est pour cela, ils lancent un préavis de grève de 72 heures à compter du 8 février 2021 puis de 5 jours à partir du 11 février 2021 si les points mentionnés ci-haut ne sont pas satisfaits.
LAYA DIARRA
Source: Le Soir de Bamako