Le projet « Enough » (ça suffit) vise à donner aux femmes, filles et garçons le pouvoir d’agir concrètement pour mettre fin à la violence sexuelle et sexiste au Ghana, Libéria et Mali.
Le projet « Enough » (ça suffit) mènera le plaidoyer auprès des décideurs et communautés afin de mettre fin aux violences faites aux femmes et filles à travers l’adoption de la loi contre les VBG et l’adoption des bonnes pratiques qui passe par un changement de comportement à tous les niveaux. Le projet concerne le district de Bamako et durera 12 mois pour un montant s’élève à 44 240 000 F CFA.
La directrice du PNVBG, Dr. Keita Fadima Tall, a lancé le 18 septembre 2020 à l’hôtel Olympe, le projet « Enough » (ça suffit) dans le district de Bamako. Il s’agissait aussi de former d’une quarantaine d’activistes sur les violences basées sur le genre. Il a été initié par l’Association femmes leadership et développement (Aflep) et Wildaf-Mali sur le financement de l’Union européenne à hauteur de 44 240 000 F CFA.
La directrice du PNVBG, Dr. Keita Fadima Tall, dira que ce projet est d’une importante inestimable car le sujet qui préoccupe les plus hautes autorités de notre pays. « Nous sommes conscients que le respect et la promotion des droits humains ne serait une réalité dans notre pays tant que ces pratiques néfastes demeureront », a-t-elle déclaré. Dr. Keita Fadima Tall a invité l’Afled et ses partenaires à la mise en œuvre effective et correcte des activités dudit projet afin que les résultats escomptés soient atteints.
Pour la présidente de l’Aflep, Mme Dramé Mariam Diallo, ce projet a pour objectif de donner aux femmes, filles et garçons de pouvoir d’agir concrètement pour mettre fin à la violence sexuelle au Ghana, Libéria et au Mali. Elle a invité les participants à bien suivre la formation et font bon usage.
La représentante du Wildaf-Mali, Mme Simaga Djénéba Simaga, dira que ce projet est interpellateur et révélateur car les femmes et filles ont beaucoup subis les VBG. « Bannir la violence dans le monde », a-t-elle ajouté.
Au cours de l’atelier, les activistes ont été édifiés sur l’avant-projet de loi contre les VBG, les instruments juridiques favorisant la protection des femmes et filles et les notions des VBG.
Lassana Filany
EchosMedias