On s’accorde à dire que l’eau et le courant, sont essentiels pour le développement. Un pays qui se développe est un pays qui tient compte de ce facteur. Le Mali, peut-il se relancer avec un secteur électrique défaillant ?
Le secteur électrique est-il le maillon faible du développement au Mali ? Depuis plusieurs années, délestages et manque de courant, meublent le quotidien des populations. Du moins, celles qui ont accès aux services d’EDM SA, la plus grande société de distribution d’eau et d’électricité. Cette société offre ses services contre paiement de factures. Mais, depuis plusieurs années, cette société n’arrive pas à combler les attentes. Dévastée par une mauvaise gestion, EDM SA marche à peine sur un pied et arrive difficilement à honorer ses engagements. Conséquences : mauvaise distribution de ses services provoquant de multiples délestages au grand désarroi d’une population désabusée mais impuissante face à la situation.A la tête de la société, les chefs passent et se changent, mais rien ne va. Les ministres arrivent et se ressemblent tous, malgré la différence dans les volontés. Que faire ? Question sans réponse.
En ce début de chaleur, et à peine que la pluie ait tourné le dos, la couleur est déjà annoncée : délestages et encore délestages. Les populations, déjà habituées, attendent seulement la programmation qui vend rendre officiels et légitimes ces délestages. Economiquement, quelles sont les conséquences ? On n’a jamais songé à faire le calcul. Malgré les barrages et retenues d’eau, le courant demeure encore un bien rare dans des pays comme le Mali.
Le mal d’EDM SA ? Tout le monde le sait. La réalité : la mauvaise gestion profite plus que le bon fonctionnement de cette entreprise. IBK peut-il quelque chose ? On en doute. Alors, bonjour les délestages. Surtout, prenons notre mal en patience.
Sinaly
source : Le Pouce
