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Énergie. Délestages au Mali : mars, le “mois de tous les dangers”

Face aux coupures de courant quotidiennes au Mali, la grogne sociale guette le pays et l’approche du mois de mars cristallise les craintes de la presse malienne. Outre sa signification historique et symbolique, il marque la hausse des températures et, cette année, le début du ramadan, soit une flambée de la consommation et des besoins en énergie.

Rares sont les reportages consacrés à la crise énergétique que subissent les Maliens, régulièrement qualifiée d’inédite. Sujet tabou, les coupures d’électricité sont plutôt commentées sur les réseaux sociaux, comme l’illustrent ces posts ici ou là.

L’hebdomadaire Le Journal du Mali oriente sa focale sur les imprimeurs “fatigués” et “stressés”. Chez Elhadj Mohamed Diarra, issu d’une famille d’imprimeurs de père en fils, où “quelques jeunes font du thé et discutent” à l’entrée, l’atelier est “plongé dans l’obscurité” et “les machines sont silencieuses”. Son équipe attend “le courant” depuis le matin, et reste parfois jusqu’à 2 heures du matin. Résultat : une tâche qui prenait d’ordinaire une journée requiert aujourd’hui jusqu’à dix jours.

courrierinternational

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