Difficile, après la requalification des charges, de faire obtenir une liberté provisoire à l’accusé Amadou Haya Sanogo. Mais bien entendu, la décision relève des pouvoirs discrétionnaires de la justice. Mais il serait difficile à la défense d’apporter les garanties nécessaires pour bénéficier d’un tel privilège.
Aussi, nous osons croire que les pouvoirs publics, et le premier magistrat en l’occurrence, ne commettront pas la bourde en allant dans le sens souhaité par la défense. Et pour cause !
C’est alors qu’ils bénéficiaient de certaines marges de manoeuvre et malgré leur détention à l’Ecole d’application de Kati, que les auteurs du bizutage sanguinaire de Kati ont dirigé la mutinerie à l’origine du coup d’Etat de mars 2012. Alors, à bon entendeur…